Sommaire du journal N°152 - Mai/Juin 2018
Chers lecteurs,
Finalement la polémique sur l’écotaxe aura eu du bon. Aussi bien pour les partisans du droit départemental de passage que pour ses adversaires car personne n’a perdu... pour l’instant. Le président du Conseil départemental de Charente-Maritime, Dominique Bussereau, en fin politique qu’il est, s’est retiré une épine du pied en dédommageant l’île d’Oléron de quelque trois millions d’euros par an, pendant trois ans, en compensation du manque à gagner qu’aurait rapporté l’écotaxe à l’île si elle avait été votée par les conseillers départementaux, ce qui n’avait rien de certain. Il avait prudemment reporté la délibération qui s’annonçait houleuse mais il lui fallait se justifier devant les élus de la communauté de communes qui s’étaient prononcés en majorité pour l’écotaxe. D’où ces câlins aux élus oléronais de la CdC et au président Massicot qui ne décolérait pas. Et ces câlins ont été accompagnés, comme preuve d’amour, d’un gros chèque. Heureusement que le Département de la Charente-Maritime ne manque pas de moyens avec un budget de 950 millions d’euros !
La tempête soulevée semble pour l’instant calmée pour trois ans au grand dam de la présidente de la SPPIO, (Société de protection des paysages de l’île d’Oléron), Monique Vidalenc, qui estime que l’accord trouvé entre le Département et la CdC est «une forme d’aumône qui ne grandit personne» et qu’il s’agit pour l’écotaxe d’«un enterrement de première classe». Et elle n’exclut pas de saisir le tribunal administratif...
Claude Fouchier
Dernière minute
Ile d'Oléron
- Un dauphin retrouvé décapité sur la plage
- Protection des plages, une des priorités de la CdC
- En bref
- Ecotaxe : une compensation à 9 M€ !
- Alexia : une stupide lettre anonyme qui fait mal...
- Budget CdC : pas de hausse d’impôts