Sommaire du journal N°125 - Novembre/Décembre 2013

Chers lecteurs,

La France reste la première destination touristique mondiale. Plusieurs raisons à cela au premier rang desquelles l’existence d’un patrimoine touristique exceptionnel. Quant aux Français qui partent en vacances dans leur pays, leurs préférences vont à 35 % d’entre eux à des vacances en bord de mer. Mais là, la concurrence est rude et il ne s’agit pas de se faire distancer. Car le touriste est de moins en moins fidèle à une destination. Il ne suffit plus de l’attendre, assis sur son dépliant en tablant sur la qualité des plages et l’attrait du climat. Tous les professionnels du tourisme le constatent : les touristes choisissent au dernier moment, l’œil rivé sur les prévisions de la météo et, pour un grand nombre d’entre eux, sur internet où ils comparent la qualité et la diversité de l’accueil et les animations proposées. Il faut donc développer les techniques du marketing touristique et en particulier la numérisation, en un mot professionnaliser davantage le tourisme, sachant qu’il est le principal vecteur de l’économie de l’île. La plupart des acteurs du tourisme dans l’île sont d’accord sur le diagnostic. La plupart des élus aussi même si l’on constate quelques divergences. La plus importante d’entre elles portant sur la situation de la structure de pilotage. Doit-elle être installée à Marennes ou à Oléron, sachant que le tourisme est une compétence du Pays de Marennes-Oléron qui regroupe les deux communautés de communes, celle d’Oléron et celle du bassin de Marennes ? Sans vouloir écarter Marennes, il faut bien reconnaître que le nom porteur sur le plan touristique est celui d’Oléron et non pas celui de Marennes où l’offre touristique n’est pas comparable même si l’appellation des huîtres Marennes-Oléron lie ces deux entités.

Restent aussi des inconditionnels, minoritaires, accrochés à leur office de tourisme communal même s’il semble évident que les touristes viennent sur l’île d’Oléron d’abord, le choix de la commune restant secondaire.

Mais il ne suffira pas d’installer les outils indispenables. Il faudra aussi que les élus réfléchissent à l’animation. Cela fait près de vingt ans que nous l’écrivons : il manque à l’île une ou plusieurs manifestations culturelles de prestige. La plage et les pistes cyclables, très appréciées, ne suffisent plus car, là encore, la concurrence est rude. Mais il suffit d’un peu d’imagination et de savoir-faire. Pourquoi ne pas ouvrir un concours d’idées dans ce domaine ? Nous vous invitons à nous proposer les vôtres...

Claude Fouchier