Sommaire du journal N°96 - Janvier/Février 2009
Chers lecteurs,
Toute l'équipe du journal se joint à moi pour vous souhaiter une bonne année 2009 qui nous verra fêter, à la fin de l'été, notre numéro 100. Ce numéro spécial sera l'occasion de jeter un coup d'œil rétrospectif sur les seize dernières années. Nous en reparlerons.
Nous avons souvent parlé de l'association IODDE qui a vu le nombre de ses adhérents doubler l'an dernier. Vieille de seulement cinq ans à peine, l'association a reçu l'an dernier le prix Faune 2008 décerné par la chaîne de télévision National Geographic. Elle s'emploie à sensibiliser à la protection des estrans les quelque 200 000 pêcheurs à pied qui les arpentent chaque année. Il y a peu de temps encore, 85% d'entre eux ignoraient la réglementation et ne savaient pas, par exemple, qu'il faut remettre la pierre qu'ils ont retournée dans le bon sens ! Il y a encore du travail pour IODDE...
Une autre association – qui participe aussi à la défense de la nature –, la Sociéte de protection des paysages de l'île d'Oléron (SPPIO), fait encore parler d'elle mais, cette fois, de façon inattendue. On sait que l'association avait saisi le tribunal administratif de Poitiers pour lui faire interdire l'accrobranche de Saint-Trojan. Or le commissaire du gouvernement lui a envoyé une volée de bois vert. En résumé, le magistrat a indiqué que si le tribunal est contraint de donner raison légalement à la SPPIO dans cette affaire, il estime qu'elle a tort de mener «un combat sinon douteux, du moins contestable». «N'existe-t-il pas sur l'île d'Oléron, précise le magistrat, de menace d'atteinte au site et à l'environnement plus grave, plus inquiétante que le projet d'un parc aventurier forestier de quelques hectares, sans emprise au sol et non visible de l'extérieur ?»
Ce commentaire a stupéfait tout le monde : autant les amis de la SPPIO qui sont consternés, que ses adversaires qui s'en réjouissent.
Il reste que le destin de l'accrobranche est maintenant suspendu (!) à une décision de la commune et de la préfecture.
Toute l'équipe du journal se joint à moi pour vous souhaiter une bonne année 2009 qui nous verra fêter, à la fin de l'été, notre numéro 100. Ce numéro spécial sera l'occasion de jeter un coup d'œil rétrospectif sur les seize dernières années. Nous en reparlerons.
Nous avons souvent parlé de l'association IODDE qui a vu le nombre de ses adhérents doubler l'an dernier. Vieille de seulement cinq ans à peine, l'association a reçu l'an dernier le prix Faune 2008 décerné par la chaîne de télévision National Geographic. Elle s'emploie à sensibiliser à la protection des estrans les quelque 200 000 pêcheurs à pied qui les arpentent chaque année. Il y a peu de temps encore, 85% d'entre eux ignoraient la réglementation et ne savaient pas, par exemple, qu'il faut remettre la pierre qu'ils ont retournée dans le bon sens ! Il y a encore du travail pour IODDE...
Une autre association – qui participe aussi à la défense de la nature –, la Sociéte de protection des paysages de l'île d'Oléron (SPPIO), fait encore parler d'elle mais, cette fois, de façon inattendue. On sait que l'association avait saisi le tribunal administratif de Poitiers pour lui faire interdire l'accrobranche de Saint-Trojan. Or le commissaire du gouvernement lui a envoyé une volée de bois vert. En résumé, le magistrat a indiqué que si le tribunal est contraint de donner raison légalement à la SPPIO dans cette affaire, il estime qu'elle a tort de mener «un combat sinon douteux, du moins contestable». «N'existe-t-il pas sur l'île d'Oléron, précise le magistrat, de menace d'atteinte au site et à l'environnement plus grave, plus inquiétante que le projet d'un parc aventurier forestier de quelques hectares, sans emprise au sol et non visible de l'extérieur ?»
Ce commentaire a stupéfait tout le monde : autant les amis de la SPPIO qui sont consternés, que ses adversaires qui s'en réjouissent.
Il reste que le destin de l'accrobranche est maintenant suspendu (!) à une décision de la commune et de la préfecture.
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De M. Alain Hucault (Niort), propriétaire à Saint-Georges