Sommaire du journal N°87 - Juillet/Août 2007
Chers lecteurs,
Les conflits entre la SPPIO, la Société de protection des paysages de l'île d'Oléron, et ses opposants prennent une tournure inquiétante. On était habitué jusqu'à présent à des polémiques vives certes mais qui restaient dans des limites acceptables. Voici qu'on en arrive aujourd'hui à des actes délictueux : on a brisé les vitres de la maison de la présidente de l'association et on a proféré de graves menaces à son encontre.
On s'aperçoit ainsi que les actions de la SPPIO en justice ont entraîné chez certains une exaspération telle qu'ils en perdent toute retenue. On sait, en effet, que l'association gagne ses recours devant la juridiction administrative au moins neuf fois sur dix.
Mais la vérité est que si la justice donne aussi souvent raison à la SPPIO, ce n'est pas pour ses beaux yeux. C'est tout simplement parce qu'elle applique les lois que l'association lui demande de faire respecter. Et la SPPIO n'est pas l'auteur de ces lois, ce sont, faut-il le rappeler, les parlementaires qui les ont votées.
Disons aussi et surtout que si les représentants des collectivités et, en tout premier lieu, ceux de l'Etat faisaient leur travail en amont, c'est-à-dire s'ils vérifiaient que les décisions qu'ils prennent sont en conformité avec les lois en vigueur, la SPPIO n'aurait pas besoin d'intervenir. Il est trop facile de faire porter le chapeau à l'association quand la justice condamne les collectivités dans des décisions qu'elles ont prises. Il est vrai, à la décharge de celles-ci, que les lois sont compliquées et souvent imprécises et de ce fait la jurisprudence fluctuante. Mais elles savent aussi que cette jurisprudence va, dans son ensemble, plutôt dans le sens d'une protection accrue de la nature.
Il ne sert donc à rien de vilipender la SPPIO. La seule solution, pour ses opposants, est de s'employer à changer certaines lois... s'ils en ont les moyens.
Les conflits entre la SPPIO, la Société de protection des paysages de l'île d'Oléron, et ses opposants prennent une tournure inquiétante. On était habitué jusqu'à présent à des polémiques vives certes mais qui restaient dans des limites acceptables. Voici qu'on en arrive aujourd'hui à des actes délictueux : on a brisé les vitres de la maison de la présidente de l'association et on a proféré de graves menaces à son encontre.
On s'aperçoit ainsi que les actions de la SPPIO en justice ont entraîné chez certains une exaspération telle qu'ils en perdent toute retenue. On sait, en effet, que l'association gagne ses recours devant la juridiction administrative au moins neuf fois sur dix.
Mais la vérité est que si la justice donne aussi souvent raison à la SPPIO, ce n'est pas pour ses beaux yeux. C'est tout simplement parce qu'elle applique les lois que l'association lui demande de faire respecter. Et la SPPIO n'est pas l'auteur de ces lois, ce sont, faut-il le rappeler, les parlementaires qui les ont votées.
Disons aussi et surtout que si les représentants des collectivités et, en tout premier lieu, ceux de l'Etat faisaient leur travail en amont, c'est-à-dire s'ils vérifiaient que les décisions qu'ils prennent sont en conformité avec les lois en vigueur, la SPPIO n'aurait pas besoin d'intervenir. Il est trop facile de faire porter le chapeau à l'association quand la justice condamne les collectivités dans des décisions qu'elles ont prises. Il est vrai, à la décharge de celles-ci, que les lois sont compliquées et souvent imprécises et de ce fait la jurisprudence fluctuante. Mais elles savent aussi que cette jurisprudence va, dans son ensemble, plutôt dans le sens d'une protection accrue de la nature.
Il ne sert donc à rien de vilipender la SPPIO. La seule solution, pour ses opposants, est de s'employer à changer certaines lois... s'ils en ont les moyens.
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De M. Daniel Pidou [Limoges], ancien propriétaire à Saint-Georges