Sommaire du journal N°77 - Novembre/Décembre 2005
Chers Lecteurs,
Est-il nécessaire de surélever la digue Pacaud à Saint-Trojan ? On ne le saura vraisemblablement jamais mais les services de l'Etat ont finalement gagné. Ils avaient brandi, dans le plan de prévention des risques, un risque de submersion marine du quartier des Bris qui interdisait dès lors toute construction et réduisait sérieusement la valeur de l'existant. La commune a engagé un bras de fer, une puissante association de propriétaires s'est mobilisée et l'Etat a fait mine de céder. «D'accord, nous renonçons au risque de submersion à condition de surélever la digue.» Et ce n'est pas l'Etat qui paiera, mais le Conseil général et la communauté de communes... Ainsi le fameux principe de précaution a-t-il triomphé au moindre prix pour l'Etat qui l'a imposé.
Autre responsabilité dont l'Etat se décharge sur les collectivités locales, même s'il les subventionne en partie, celle de l'accueil des gens du voyage. Ceux-ci se déplaçant sur tout le territoire national, la logique voudrait que leur accueil soit pris en charge par l'Etat au nom de la solidarité nationale et non pas laissé à la charge des communes qu'ils traversent au gré de leurs déplacements. La loi a pourtant imposé aux communes de plus de 5 000 habitants de prévoir des aires d'accueil. Il était injuste que Saint-Pierre, seule dans ce cas sur l'île, supportât cette contrainte. La communauté de communes l'a donc prise en compte et construira une aire à Saint-Pierre qui pourra accueillir 24 caravanes au maximum, ce qui est notoirement insuffisant et ne réglera le problème qu'en partie.
Est-il nécessaire de surélever la digue Pacaud à Saint-Trojan ? On ne le saura vraisemblablement jamais mais les services de l'Etat ont finalement gagné. Ils avaient brandi, dans le plan de prévention des risques, un risque de submersion marine du quartier des Bris qui interdisait dès lors toute construction et réduisait sérieusement la valeur de l'existant. La commune a engagé un bras de fer, une puissante association de propriétaires s'est mobilisée et l'Etat a fait mine de céder. «D'accord, nous renonçons au risque de submersion à condition de surélever la digue.» Et ce n'est pas l'Etat qui paiera, mais le Conseil général et la communauté de communes... Ainsi le fameux principe de précaution a-t-il triomphé au moindre prix pour l'Etat qui l'a imposé.
Autre responsabilité dont l'Etat se décharge sur les collectivités locales, même s'il les subventionne en partie, celle de l'accueil des gens du voyage. Ceux-ci se déplaçant sur tout le territoire national, la logique voudrait que leur accueil soit pris en charge par l'Etat au nom de la solidarité nationale et non pas laissé à la charge des communes qu'ils traversent au gré de leurs déplacements. La loi a pourtant imposé aux communes de plus de 5 000 habitants de prévoir des aires d'accueil. Il était injuste que Saint-Pierre, seule dans ce cas sur l'île, supportât cette contrainte. La communauté de communes l'a donc prise en compte et construira une aire à Saint-Pierre qui pourra accueillir 24 caravanes au maximum, ce qui est notoirement insuffisant et ne réglera le problème qu'en partie.
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Courrier des lecteurs
Voici le message adressé par l’un de nos lecteurs à propos de l’article paru dans le JdP de l’île d’Oléron n° 167 titré « Un bon cru pour les vendanges ».