Sommaire du journal N°59 - Novembre/Décembre 2002
Chers lecteurs,
Les bénévoles de l'association des propriétaires de terrains de loisirs en Oléron se défendent tous azimuts : ils ont calculé qu'ils ont rencontré, au cours des cinq dernières années, 47 fois les maires des communes de l'île... Certains plus que d'autres car les quelque 7 000 campings isolés sont en majorité sur Saint-Georges, Saint-Pierre et, dans une moindre mesure, Dolus.
Le problème n'est pas simple car les maires sont contraints d'appliquer une réglementation de plus en plus draconienne. Entre les zones naturelles, les bois à conserver, la loi Littoral et maintenant le plan de prévention des risques naturels sans parler de Natura 2000, il n'y a plus beaucoup d'espace où l'homme peut s'installer librement. Les campeurs isolés se sentent cernés. Et bernés. Car ils se souviennent qu'on leur a vendu leurs parcelles à des prix nettement plus élevés que le terrain agricole et que les communes n'oublient pas, par exemple, de percevoir la taxe d'ordures ménagères.
Il n'empêche qu'il suffit d'un préfet ou d'un procureur zélé, comme on en a vu récemment, pour que la présence de la plupart soit immédiatement remise en question.
La solution, pour beaucoup d'élus, viendra avec le schéma de cohérence territoriale qui devrait prendre en compte les quelque 500 hectares nécessaires à leur déménagement.
Mais cette solution est rejetée par beaucoup qui ne veulent pas s'installer dans un "lotissement". D'autres, considérant la partie perdue, sont déjà partis, maudissant cette île ingrate qui n'a pas reconnu l'important poids économique qu'ils représentent.
Les bénévoles de l'association des propriétaires de terrains de loisirs en Oléron se défendent tous azimuts : ils ont calculé qu'ils ont rencontré, au cours des cinq dernières années, 47 fois les maires des communes de l'île... Certains plus que d'autres car les quelque 7 000 campings isolés sont en majorité sur Saint-Georges, Saint-Pierre et, dans une moindre mesure, Dolus.
Le problème n'est pas simple car les maires sont contraints d'appliquer une réglementation de plus en plus draconienne. Entre les zones naturelles, les bois à conserver, la loi Littoral et maintenant le plan de prévention des risques naturels sans parler de Natura 2000, il n'y a plus beaucoup d'espace où l'homme peut s'installer librement. Les campeurs isolés se sentent cernés. Et bernés. Car ils se souviennent qu'on leur a vendu leurs parcelles à des prix nettement plus élevés que le terrain agricole et que les communes n'oublient pas, par exemple, de percevoir la taxe d'ordures ménagères.
Il n'empêche qu'il suffit d'un préfet ou d'un procureur zélé, comme on en a vu récemment, pour que la présence de la plupart soit immédiatement remise en question.
La solution, pour beaucoup d'élus, viendra avec le schéma de cohérence territoriale qui devrait prendre en compte les quelque 500 hectares nécessaires à leur déménagement.
Mais cette solution est rejetée par beaucoup qui ne veulent pas s'installer dans un "lotissement". D'autres, considérant la partie perdue, sont déjà partis, maudissant cette île ingrate qui n'a pas reconnu l'important poids économique qu'ils représentent.
Ile d'Oléron
- Les sports de glisse à l'honneur
- L'avenir des cabanes ostréicoles
- Campeurs isolés, les "parias" de l'île ?
- La dernière chance pour la maison du tourisme
- Oléron vue par Victor Hugo (suite du n° 56)
- De quelques règles de voisinage...
Château-d'Oléron
Saint-Trojan-les-Bains
Grand-Village
- Un hôtel en prévision
- Une association contre le plan de prévention des risques
- L'association des contribuables déboutée
- Danses et traditions avec les Déjhouqués
Dolus-d'Oléron
- Menaces de démissions à l'office de tourisme
- Le plan de prévention des risques : des exigences excessives ?
Saint-Pierre-d'Oléron
Saint-Georges-d'Oléron
La Brée-les-Bains
Saint-Denis-d'Oléron
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Courrier des lecteurs
De Luc Zindel, restaurateur de L’Assiette du Capitaine [Saint-Pierre], par email