Sommaire du journal N°54 - Janvier/Février 2002
Chers lecteurs,
Tout le monde n'a plus que cette expression à la bouche : le principe de précaution.
On comprend les limites de ce principe, le risque zéro n'existant pas. On admet aussi, qu'au nom de ce principe, on ne peut tout interdire. Doit-on interdire les escaliers au prétexte que, chaque année, des dizaines de personnes meurent à la suite d'une chute dans les marches ? Ou encore les arbres parce qu'en tombant, de temps à autre, ils tuent ?
Au nom de ce principe, l'Etat a décidé de mettre en route des plans de prévention des risques (PPR), sur l'île comme ailleurs.
C'est ainsi que ses services avaient décrété que la zone des Bris, à Saint-Trojan, était inconstructible car inondable. Inondable dans des circonstances tellement exceptionnelles que le tribunal administratif a considéré le risque comme "hypothétique" et a, de ce fait, autorisé les permis de construire.
En fait, ce principe de précaution qu'on prétend appliquer à tous les domaines masque une hypocrisie sans nom. On accepte, en effet, sans broncher quelque 8 000 morts par an et des milliers de grands blessés sans qu'on ait le courage de limiter la vitesse, première responsable des accidents graves. De façon drastique. En bridant les moteurs de façon qu'ils ne puissent dépasser les 130 km/h, vitesse maximale autorisée en France, et moins encore pour les conducteurs débutants. A l'exception des ambulances, pompiers et policiers. Il est certain que le nombre de morts diminuerait considérablement.
Pourquoi ne veut-on pas le faire ? Pour des raisons politiques et économiques, certes, mais qu'on ne vienne plus alors nous seriner, à tout bout de champ, ce fameux principe de précaution alors que, chaque jour, des morts pourraient être évitées.
Tout le monde n'a plus que cette expression à la bouche : le principe de précaution.
On comprend les limites de ce principe, le risque zéro n'existant pas. On admet aussi, qu'au nom de ce principe, on ne peut tout interdire. Doit-on interdire les escaliers au prétexte que, chaque année, des dizaines de personnes meurent à la suite d'une chute dans les marches ? Ou encore les arbres parce qu'en tombant, de temps à autre, ils tuent ?
Au nom de ce principe, l'Etat a décidé de mettre en route des plans de prévention des risques (PPR), sur l'île comme ailleurs.
C'est ainsi que ses services avaient décrété que la zone des Bris, à Saint-Trojan, était inconstructible car inondable. Inondable dans des circonstances tellement exceptionnelles que le tribunal administratif a considéré le risque comme "hypothétique" et a, de ce fait, autorisé les permis de construire.
En fait, ce principe de précaution qu'on prétend appliquer à tous les domaines masque une hypocrisie sans nom. On accepte, en effet, sans broncher quelque 8 000 morts par an et des milliers de grands blessés sans qu'on ait le courage de limiter la vitesse, première responsable des accidents graves. De façon drastique. En bridant les moteurs de façon qu'ils ne puissent dépasser les 130 km/h, vitesse maximale autorisée en France, et moins encore pour les conducteurs débutants. A l'exception des ambulances, pompiers et policiers. Il est certain que le nombre de morts diminuerait considérablement.
Pourquoi ne veut-on pas le faire ? Pour des raisons politiques et économiques, certes, mais qu'on ne vienne plus alors nous seriner, à tout bout de champ, ce fameux principe de précaution alors que, chaque jour, des morts pourraient être évitées.
Ile d'Oléron
- Baisse des vols dans les résidences secondaires
- L'effet dissuasif des surveillances
- La Maison du tourisme en sursis
- Le pétoncle noir, une pêche très réglementée
- Les déchets gérés en direct
- Neuf trous entre dunes et marais
- Distribution de l'eau : gestion et tarification (suite)
Château-d'Oléron
Saint-Trojan-les-Bains
Grand-Village
Dolus-d'Oléron
Saint-Pierre-d'Oléron
Saint-Georges-d'Oléron
La Brée-les-Bains
Saint-Denis-d'Oléron
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Commentaires
Courrier des lecteurs
De M. Frédéric Bablet (Jasseron) vacancier à Dolus.