Sommaire du journal N°111 - Juillet/Août 2011

 

Chers lecteurs,

Ainsi la plupart d’entre vous êtes – à 73% – contre l’instauration de l’écotaxe. On lira les résultats de notre consultation dans ce journal. 

On pourra nous rétorquer que cette consultation n’obéit pas aux règles scientifiques d’un sondage. On nous objectera aussi que notre lectorat étant majoritairement composé de résidents secondaires, il ne reflète pas l’opinion des résidents permanents. Certes, mais l’ampleur du résultat est telle qu’il constitue malgré tout une véritable indication.

Il reste que, seul, un référendum d’initiative locale pourrait trancher la question. Le problème est qu’une telle consultation, si elle est officielle, ne concernerait que les seuls électeurs inscrits sur l’île. Or on sait que les résidents secondaires, qui paient les mêmes impôts que les résidents permanenets et qui sont plus nombreux que ces derniers, ne sont que rarement électeurs. Il y aurait sans doute une véritable difficulté à organiser une consultation générale et équitable. Il serait pourtant souhaitable, avant toute décision, que les élus consultent d’une façon ou d’une autre à la fois les résidents permanents et secondaires.

Il y a 12 ans, en 1999, lors de la même consultation dans notre journal, une courte majorité de près de 55% s’était prononcée en faveur de l’écotaxe. C’est donc un véritable retournement que semble avoir effectué l’opinion sur ce sujet. Pourquoi ? Les effets de la crise, disent certains. D’autres ont le sentiment d’être taxés de tous les côtés. D’autres encore prennent conscience que le péage de ce pont à deux seules voies engendrerait des files interminables.

Il va devenir dangereux de passer ses vacances sur l’île en l’absence d’une structure d’urgence réclamée par les élus et les médecins oléronais depuis trois ans. Mais on vient d’apprendre que la «maison médicale renforcée» ne verra pas le jour encore cet été. La CdC a pourtant promis de débloquer 600 000 € pour aménager des locaux et acheter du matériel. Mais l’Agence régionale de santé (ARS) ne veut pas en assurer le fonctionnement annuel pour lequel il manque quelque 170 000 €. Les médecins sont d’autant plus écœurés qu’ils ont appris que cette même ARS allait financer à hauteur de 2 millions d’euros la création d’un service d’urgences privé associé à une clinique privée de La Rochelle, ce qui leur fait dire que «le citoyen oléronais ne faisait pas l’objet des mêmes soins attentionnés que le citoyen rochelais».

Claude Fouchier

 

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