Un piano dans la pinède : carte blanche
Catherine Bazin, l’élue en charge de l’organisation du festival Un piano dans la pinède, l’assure : «Cette quatrième édition va être sublime.» Elle se tiendra du 22 au 24 août prochain, dans le parc de la maison paysanne, mais prend déjà forme avec une formule un peu spéciale cette année. «Nous avons, en effet, donné carte blanche aux parrains de cette édition, Stéphanie Trick et Paolo Alderighi, pour qu’ils choisissent la programmation. Ainsi nous aurons des artistes internationaux venus de Suisse, d’Italie, d’Australie, d’Allemagne… Un certain nombre de nations vont être réunies et surtout de très belles pointures dans leur domaine. Nous allons crescendo et c’est plaisant.»
Ce qui ne change pas, par contre, c’est la gratuité pour les spectateurs qui, depuis trois ans, viennent de plus en plus nombreux à la découverte, pour beaucoup, du jazz stride. «C’est un choix de la municipalité de proposer des artistes de renommée internationale gratuitement.» La nouveauté réside aussi dans le style de musique. «Cette année, nous avons décidé d’élargir le stride, jazz traditionnel, au boogie afin de mettre une touche un peu plus diversifiée pour attirer encore davantage de spectateurs.» Le budget consacré à cette manifestation est de l’ordre de 18 000 € «avec l’aide de plusieurs mécènes et du Conseil départemental». Cette année encore, le festival souhaite devenir une date incontournable et s’ancre doucement mais fermement dans les calendriers. «Nous montons en puissance même si nous savons que l’on finira par être restreints par la configuration du site.» Un seul bémol cette année encore est l’organisation, par la commune du Dolus, à la même date, du festival des arts de la rue. Dommage, en effet, que les seules manifestations ayant un peu d’envergure qui se déroulent sur l’île pendant l’été aient lieu à la même date. Regrettable que les calendriers ne soient pas mieux harmonisés, les manifestations de qualité ne sont pas si nombreuses