Histoire - N°73 - Mars/Avril 2005

Il y a 60 ans, la libération de l'île

L’attaque de l’île d’Oléron fut la dernière bataille en France. Le 30 avril 1945, jour même du suicide de Hitler, l’opération Jupiter amorçait la libération des Oléronais.

 

Fortifiée à partir de 1942, l’île d’Oléron constitue un bastion avancé du mur de l’Atlantique dans le secteur de La Rochelle. Grâce à sa position stratégique, elle permet aux Allemands de surveiller l’estuaire de la Gironde. Pour libérer l’accès du port de Bordeaux, il ne suffit donc pas de conquérir la poche de Royan et de s’emparer de la pointe de Grave, il faut également museler les batteries côtières allemandes de l’île. Ainsi, dès l’automne 1944, plusieurs projets de débarquement sont étudiés. Cependant, aucun n’est retenu car effectuer une opération amphibie sur l’île, fortement défendue par 29 blockaus et 42 positions dans la campagne, nécessite des forces vives disposant de matériel d’assaut, ainsi que l’établissement d’une tête de pont.

Le général Leclerc, qui était totalement engagé en Allemagne, estimait que la poche de résistance de La Rochelle, comme les autres poches de l’Atlantique, tomberait immanquablement d’elle-même. Mais le général de Gaulle tenait à ce que le territoire national soit libéré par des troupes françaises pour une question de prestige et de symbole. Après l’échec de la demande de reddition des troupes allemandes, effectuée par le général Adeline (commandant des Forces françaises du Sud-Ouest) auprès du major Schaeffer (commandant SS de l'île), le 14 octobre 1944 au Chapus, les actions de la Résistance et des Corps Francs s’intensifient. Ainsi à la veille de la libération, le groupe de résistants de l'île d'Oléron appelé «Pré-salé» est composé de 200 hommes et femmes. Une longue préparation et l’attitude volontaire de la population vont alors mettre l’île en condition pour que la libération proprement dite soit brève et évite au maximum les pertes et destructions.

Le 18 avril au matin, la poche de Royan tombe. Le général de Larminat, commandant de l'armée de l'Atlantique, et son état-major, placés dans les cantonnements de Marennes, décident alors de prendre pied sur l’île. Or pour tenir Oléron, le capitaine de corvette Schaeffer dispose de deux mille hommes et de 180 pièces d’artillerie dont toutes les pièces mobiles ont été ramenées de la côte ouest vers la côte est face au continent. Les secteurs de débarquement possibles sont truffés de quelque 30 000 mines. C’est finalement le secteur de la pointe de Gatseau qui sera choisi en raison de l’accès facile de ses plages et de sa proximité avec le continent (4 km). L’endroit choisi, le matériel et les hommes sont à pied d’œuvre dans la semaine du 22 au 29 avril.

 

Les préparatifs du débarquement

 

73-3.jpgLe 25 avril, l’ordre est donné au capitaine Leclerc, commandant les résistants de l'île, de se préparer en vue de débarquer sur l’île, d’organiser et de prendre la direction des sabotages par les groupes de la Résistance. Ceux-ci, qui avaient combattu pendant toute la durée de la guerre sans réels moyens, reçoivent des armes et sont chargés, au moment du débarquement, de détruire les lignes téléphoniques, placer des postes aux carrefours pour arrêter les estafettes allemandes et fournir des guides aux troupes débarquées.

Le 27 avril, le lieutenant Schwartz, chef de la Résistance dans l’île, reçoit l’ordre d’éviter la destruction du port de Boyardville, truffé de onze mines de 600 kg. Grâce à la complicité du chef allemand de poste de garde du port, le Feldwebel Bagger, celles-ci sont neutralisées et le port demeurera intact.

Pendant ce temps, six mille hommes de troupe s’installent à Marennes et dans les environs. Des bateaux à moteur sont réquisitionnés au sud de la Gironde, des petites péniches de débarquement sont acheminées par le canal de Marennes, des camions, des jeeps, des chenillettes, des chars arrivent sur place. Précédée d’une flottille de dragueurs, la force navale de soutien quitte Brest. Le croiseur Duquesne, accompagné de torpilleurs et de frégates, se dirige vers la zone de tir.

Le 28 avril sera une journée d’attente. Prévoyant une attaque au sud, l’ennemi déplace des pièces d’artillerie et renforce ses fortifications. Le général Marchand, adjoint direct de Larminat, adapte le dispositif en fonction des informations fournies par les résistants et le service de renseignements. Le débarquement est initialement prévu pour le 29 à 6 heures, mais en raison du mauvais temps, le général de Larminat le reporte au lendemain. Le 30, les camions amphibies américains, que l’on n'attendait plus, arrivent. Juste le temps, pour les équipages, de se préparer à l’action. Au quartier général, on rédige les dernières directives : «Le groupe Ouest, lieutenant-colonel Cézard, composé du 50e Régiment d'Infanterie, du Bataillon de Fusiliers Marins de Rochefort, d’une compagnie du 151e Bataillon du génie et d’un groupe de camions de 75, devra conquérir une tête de pont à l’extrême sud de l’île, forcer les champs de mines des Allassins et progresser sur l’axe de Dolus, Saint-Pierre, Chéray, Saint-Denis. Le groupe Est, lieutenant-colonel Monet, composé du 158e RI, une compagnie du Génie et d’un groupe de canons de 75 débarquera derrière le groupe Ouest et se dirigera sur Saint-Trojan, la pointe d’Ors, Le Château. Le commando du Corps Franc-Marin aux ordres du Commandant Fournier débarquera sur la côte ouest, au nord du champ de mines des Allassins pour prendre l’ennemi à revers et créer l’insécurité.»

A 2 heures du matin, le 30 avril 1945, débute l'opération Jupiter. Les combattants se rassemblent alors dans la basilique de Marennes où le sous-lieutenant Louis Dupin, prêtre-soldat, dit la messe et bénit ses camarades, leur donnant l’absolution générale. Puis les hommes se rendent au petit port de Cayenne pour l’embarquement. A titre d’anecdote, signalons que 18 soldats du Quartier Général abandonnent leurs bureaux pour s’embarquer clandestinement avec la première vague et être sûrs de se battre ! Ils seront même les tout premiers à débarquer !

L’embarquement de la première vague d’assaut est terminé vers 4h50 et, peu après, les chalands mettent le cap sur la baie de Gatseau. La traversée du pertuis de Maumusson s’effectue sans incident, avec un temps clair et une bonne visibilité, sous la conduite des pilotes locaux Marcel Mangin et Charles Meyer.

Déjà des milliers d’obus de tous calibres viennent s’abattre sur la pointe sud de l’île et tous les groupes d’artillerie ont ouvert le feu sur les défenses et les batteries allemandes, ce qui rassure les hommes dans les embarcations.

L’ordre est donné au PC de la Résistance de commencer l’exécution du plan de sabotage. Très vite, les troupes allemandes, isolées, leur commandement impuissant, vont à la bataille en ordre dispersé.

A 6h02, les premiers hommes à terre et les démineurs ouvrent le chemin, sans que l’artillerie ennemie ne réagisse puisque elle s'attendait à une attaque vers la pointe d’Arceau.La compagnie Fouchier entame alors sa progression le long de la plage en direction de la Maison de sauvetage tandis que la compagnie Poitevin pénètre dans la forêt sur la gauche pour occuper les carrefours de pistes importants.

 

Les débarquements successifs et l’élargissement de la tête de pont

 

La deuxième vague d'assaut arrive peu après mais, déportée par les courants et trompée par la fumée artificielle, elle débarque 600 mètres plus au sud. Le troisième élément de vague, suivi presque immédiatement du quatrième, débarque encore plus au sud, face à la pointe de Gatseau. Dès 6h15, la plage est nettoyée et le groupement d’attaque cherche à élargir la tête de pont. Malgré la dispersion des points de débarquement, les unités parviennent à se regrouper et progressent dans la forêt en réduisant les quelques résistances rencontrées. Lorsqu’ils atteignent le champ de mines à la Giraudière, vers 13h, les hommes ont tué une dizaine d'Allemands et en ont blessé une quarantaine. Sur la plage, les débarquements se poursuivent avec l’arrivée des vagues suivantes, de 6h45 à 9h30 (heure de fin de marée). Dans la matinée, ce sont ainsi deux mille quatre cents hommes et un important matériel qui ont été débarqués. Vers midi, des reconnaissances atteignent Saint-Trojan et ne signalent aucun ennemi. La progression se poursuit mais l’attaque va marquer un temps d’arrêt : il faut remettre de l’ordre dans les unités, prendre un peu de repos, chercher le contact avec l'ennemi et enfin attendre les effets d'un bombardement exécuté par les bombardiers américains sur les défenses et le champ de mines des Allassins.

 

125 prisonniers allemands

 

A partir de 17h30, le 158e RI, qui s'était emparé des blockaus de la pointe de Manson, reprend sa progression et s'empare des points d'appui allemands : celui de la Vezouzière est débordé au sud et au nord et rapidement nettoyé. Les éléments de tête nettoient Ors, puis Le Château-d'Oléron, guidés par les résistants locaux qui connaissent les cheminements d'accès aux défenses allemandes et les passages dans les réseaux. A la nuit, le 158e RI aura fait 125 prisonniers. Il tient solidement la ligne Petit-Gibou-l'Ardillère-le Deu.

Les fusiliers marins et le 50e RI progressent plus lentement, en livrant de violents combats. Ils doivent, en outre, traverser de larges champs de mines, battus par des mitraillettes nombreuses. En fin de journée, les éléments de tête tiennent cependant Grand-Village. Vers 20h, une compagnie allemande d'intervention immédiate contre-attaque sur l'axe des Allassins-Grand-Village.Composée de 200 hommes, renforcée de mortiers et de deux pièces d'accompagnement de 75, couverte par des mitrailleuses lourdes sur ses flancs, cette compagnie bouscule d'abord les fusiliers marins, qui doivent se replier, et menace le 50e RI.

Pourtant à la nuit, le commandant Dupin de Saint-Cyr regroupe ses fusiliers, concentre ses mortiers, repart rageusement en avant et, dans un corps à corps violent, reprend l'avantage et réoccupe Petit-Village.

Depuis midi environ, le haut-commandement allemand de La Rochelle a ordonné à son état-major d'Oléron de replier toutes ses forces au nord de la coupure la Perroche-le Bois d'Angas-Boyardville. Pour lui, la situation est claire : il s'agit d'une attaque en force. Les premiers débarquements français ont réussi, il faut céder et se regrouper dans la partie nord de l'île.

Face à cette situation, le 30 avril au soir, le général Marchand décide de faire vite : le dispositif allemand est disloqué, il ne faut pas lui laisser le temps de se regrouper, des renforts peuvent lui parvenir, dans la nuit, par les rampes de débarquement de La Brée.

En conséquence, dès le lever du jour, le 158e RI lance son 2e bataillon sur l'axe Dolus-Saint-Pierre et son 3e bataillon sur l'axe les Allards-Boyardville. Le bataillon des Tirailleurs d'Afrique du Nord, éclairé par le peloton de reconnaissance du 18e Chasseur, soutenu par les chars Somma, couvert à l'ouest par un bataillon du 50e RI, attaquera sur l'axe Dolus-la Dresserie, prêt à se lancer sur Saint-Denis.

Les Allemands ont donc été surpris par la rapidité des opérations et les moyens mis en œuvre par les Français. En fin de journée, tous les objectifs ont été atteints et même largement dépassés. La ligne occupée par les troupes passe par la Maison forestière des Allassins, Le Grand-Village et la Gaconnière, avec des éléments avançés à l'Ardillère et au Petit Gibou. Le poste de commandement de l'infanterie divisionnaire se trouve à Saint-Trojan, ceux du groupement Cézard et du groupement Monnet respectivement au sud de la Gibaudière et au nord de Saint-Trojan.

Les éléments ennemis qui tenaient la région des Allassins se sont repliés dans la nuit. Les derniers renseignements indiquent que les Allemands semblent désormais inaptes à offir une résistance soudée. En début de matinée, le 1er mai, les unités commencent leur progession vers le nord, conformément aux ordres du général Marchand. Mais depuis plusieures heures déjà, les troupes allemandes sont aux prises dans le centre de l'île avec les hommes du commando Fournier.

Celui-ci, retardé d'une journée par une mauvaise mer, a débarqué dans la nuit du 30 avril au 1er mai dans les bouchots à l'est de Dolus et a immédiatement progressé en direction de l'ouest et du sud-ouest. Au cours de cette avançée, Marcel Normandin, originaire de Bourcefranc, appartenant à la 7e compagnie du 50e RI, est tué. On peut considérer que c'est le dernier mort pour la France dans cette libération de l'île. Le commando Fournier occupe Dolus à 10h et La Cotinière à midi.Tandis que le gros des troupes se porte en avant, en procédant à un nettoyage méthodique de quelques îlots qui résistent encore, le commando et des éléments du 18e Chasseur attaquent Saint-Pierre-d'Oléron qu'ils occupent à 14h30, faisant prisonniers le commandant allemand de l'île, son état-major ainsi que des membres de la Gestapo de Royan qui s'étaient réfugiés dans l'île. Le commando atteint Saint-Georges à 16h30 et la pointe nord de l'île à 18h. Au même moment, le commandement allemand se rend sans condition au colonel Durand. Un envoyé allemand, accompagné du commandant du 6e BTAN, va annoncer la nouvelle de la reddition aux derniers soldats allemands qui résistent encore à Boyardville et dans les dunes des Saumonards. A 22h, tout est terminé, l'île d'Oléron est libérée. Les pertes françaises s'élèvent à 18 tués et 55 blessés. Les Allemands ont perdu 300 hommes.

Le 2 mai, le général de Larminat, commandant du détachement de l'Atlantique, passe en revue les troupes de la division Marchand, les groupes armés des résistants et les Corps Francs marins : officiers et soldats s'étant distingués y reçoivent des décorations. Ainsi le lieutenant de vaisseau Dupin de Saint-Cyr, le commandant Dorbes, le commandant Baumann et Emile Schwartz reçoivent la Légion d'honneur. La population de l'île est enfin libre, la sécurité de la navigation dans l'estuaire de la Gironde est assurée. La Rochelle se rendra le 8 mai, la veille de la capitulation de l'Allemagne.

Les troupes françaises quittent l'île d'Oléron le 10 juin. L'administration civile reprend ses pleins droits et Oléron retourne à sa vie paisible.

 

Sources :

Charente-Maritime Vendée 1939-1945, Eric Brothé, Alain Chazette, Fabien Reberac (Edition Patrimoines Médias)

La Résistance et la libération dans l'île d'Oléron, ouvrage collectif, imprimerie de Bugey (01)

Nous remercions, pour son aimable collaboration, le maire de Dolus, Jean-Jacques Bazerbes, auteur de l'ouvrage Il était une fois... Le Château-d'Oléron.

 


Les actions de la Résistance lors du débarquement

 

Durant ces deux journées de débarquement, la Résistance a :

- capturé en combattant, par petites fractions, 280 prisonniers et tué 19 Allemands ;

- exécuté 80 coupures téléphoniques aériennes et souterraines ;

- intercepté 2 liaisons d'officiers, 17 estafettes de sous-officiers et 5 patrouilles ;

- capturé un observatoire complet de commandement, 2 sous-officiers et 2 soldats ainsi qu'une voiture centrale radio, des motocyclettes et bicyclettes ;

- enlevé des canons et 8 points d'appui ou batteries ;

- guidé les premiers éléments des troupes assaillantes sur la ligne de combat rapproché, à travers les champs de mines, entre les positions ennemies.

Ce faisant, la Résistance a permis à la bataille de passer rapidement sur le sol de l'île d'Oléron, sans y causer des morts et des dégâts considérables. On dénombre du côté allemand 300 tués, 1 700 prisonniers et beaucoup de blessés. Du côté français, il y aura 18 soldats tués et 55 blessés. Les huit villages de l'île ont généralement été épargnés. La population civile, quant à elle, n'a pas été touchée. Le port de Boyardville a été sauvé par la Résistance, les ponts et les ouvrages d'art conservés intacts. L'inondation des marais Doux évitée, la porte-écluse de la Perroche maintenue... Grâce au sacrifice de 200 volontaires du pays, la bataille qui aurait pu dévaster l'île d'Oléron l'a laissée presque intacte.

 


Programme des cérémonies

 

Samedi 30 avril

9h Cérémonie du souvenir à la stèle Normandin, la Rémigeasse à Dolus

9h30 Cérémonie du souvenir à la stèle des Fusiliers marins Dupin de Saint-Cyr aux Allassins

10h15 Cérémonie du souvenir à la stèle brigade RAC à Grand-Village

11h Cérémonie (prise d'armes) dans l'enceinte de la Citadelle au Château

15h Reconstitution du débarquement de la division Marchand, plage de Gatseau avec la participation des véhicules militaires d'époque

16h15 Départ du petit train de Saint-Trojan

16h30 Cérémonie à la stèle du débarquement à Gatseau

17h Retour du petit train sur Saint-Trojan

Défilé des ancien résistants et combattants accompagnés de véhicules anciens, jusqu'à la mairie

Dimanche 1er mai

9h Cérémonie du débarquement du corps franc marin à Bellevue Boyardville

9h45 Dépôt de gerbes à la stèle de l'adjudant Ribet, route du phare de la Perrotine à Boyardville

10h45 Cérémonie (prise d'armes) au monument de la Résistance à Saint-Pierre

11h15 Détachement de l'amicale de la Résistanece d'Oléron à la stèle des Péris en mer à La Cotinière

11h45 Cérémonie du souvenir au monument aux morts à Saint-Denis-d'Oléron

12h30 Cérémonie du souvenir au monument aux morts à La Brée-les-Bains

13h Cérémonie du souvenir au monument aux morts à Saint-Georges-d'Oléron

 


Oléron sous la botte

 

À l’occasion du 60e anniversaire de la libération d’Oléron, le foyer rural de Saint Denis crée un spectacle vivant en collaboration avec la Philharmonique oléronaise. Une famille d’origine russe a séjourné sur l’île durant la guerre. Un membre de cette famille, Olga Andreiev, a écrit ses souvenirs dans un livre Oleron in time. À partir de la traduction de cet ouvrage et des souvenirs de Dyonisiens, Jean Bodiou et Roger Bithonneau ont écrit le scénario du spectacle qui associe des textes dits par des récitants, des scènes mimées, du chant et de la musique. Plus de soixante intervenants (figurants, chanteurs, musiciens) se retrouveront donc dans cette création. Le spectacle retrace la vie des Oléronais durant cette période difficile de la dernière guerre avec l’occupation allemande, la Résistance, l’évacuation des enfants, la Libération pour se terminer par un message d’espoir donné par les plus jeunes à leur manière. Cette manifestation a reçu le soutien, entre autres, du Pays Marennes-Oléron.

Trois dates sont prévues :

Saint-Trojan, samedi 23 avril à 21h

Le Château, jeudi 5 mai à 17h

Saint-Denis, dimanche 22 mai, à 17h

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Réponse des responsables du théâtre d’Ardoise à la présidente de la SPPIO, suite à l’article du Journal des propriétaires n° 130 de septembre/octobre 2014

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