Théâtre d’Ardoise
«Devons-nous vraiment répondre aux accusations obstinées, violentes et partisanes prononcées contre le théâtre d’Ardoise par cette dame, qualifiée par votre journal «d’emblématique présidente» de la SPPIO ? Devons-nous relever et corriger les erreurs et les mensonges qu’elle semble prendre plaisir à répandre à chaque fois ?
Ce sont les questions que se posent les membres de l’association TAP, qui œuvrent bénévolement, depuis sept ans maintenant, au fonctionnement de cette magnifique aventure ostréiculturelle qu’est le théâtre d’Ardoise et à l’organisation des
«Estivases», un festival désormais nationalement connu et reconnu par le public, les artistes et les élus locaux. Ce harcèlement judiciaire envers notre association a quelque chose d’obsessionnel et de maladif qu’il convient de dénoncer. Nous n’avons plus à justifier notre action culturelle et la qualité environnementale, écologique et pédagogique de notre théâtre. Celui-ci a d’ailleurs été primé par l’Académie de Saintonge en 2012. Le site est libre et ouvert à tous et chacun, en venant aux spectacles, peut juger de la qualité de notre travail. Il nous importe seulement de rétablir la vérité et les faits, en corrigeant les affirmations erronées de la présidente. Le théâtre d’Ardoise est qualifié de la plus grave atteinte à l’environnement qu’ait connue Oleron ! Diantre ! Mais qui sérieusement pourrait croire ça ? Permettez-nous d’inviter ceux que de tels propos pourraient abuser à venir vérifier sur place l’ampleur des dégâts ! «Nous ne pouvons accepter qu’une telle opération commerciale» : Jamais le théâtre d’Ardoise n’a été une opération commerciale ! Il s’agit d’un site privé mis à la disposition du public pour une initiative culturelle associative, bénévole et généreuse. C’est plutôt rare dans ce sens-là et c’est malheureusement bien plus souvent le contraire ! Le théâtre d’Ardoise ne reçoit aucune subvention publique et ne fonctionne qu’avec l’argent du public. Notre association loi 1901, TAP, est par ailleurs reconnue d’intérêt général par l’administration fiscale ; elle ne fait aucun bénéfice et tous ses membres peuvent librement en consulter la comptabilité.
«Les marais ostréicoles les plus protégés en raison de leur valeur environnementale» : Faut-il rappeler que la valeur environnementale dont il est question ne vaut que par le travail des ostréiculteurs et des agriculteurs qui exploitent et entretiennent le marais. Sans le travail des hommes, celui-ci ne serait que friches et marigots. Ces zones sont injustement qualifiées de naturelles car ce sont eux qui les ont construites
et aménagées, qui les entretiennent et qui en sont les meilleurs protecteurs. Il serait bien de s’en souvenir !
«L’initiateur de cette opération proclame qu’il est chez lui !» : Cette affirmation est un mauvais et méchant procès d’intention ! Effectivement, le propriétaire, initiateur du théâtre, est chez lui, c’est un fait… mais cela n’a jamais fait l’objet d’une proclamation de sa part ! Il entretient ce marais comme son père et son grand-père avant lui et nous tenons à votre disposition les photos des friches et des ordures qui le recouvraient avant l’aménagement des claires dans lesquelles Jean-Marc Chailloleau affine ses huîtres.
En mai 2013,tous les services de l’Etat, les pompiers et les gendarmes avaient constaté les différentes infractions à la suite de quoi la SPPIO a porté plainte.
Suite à cette visite des services de l’Etat, aucune infraction ne nous a été notifiée. Le théâtre dispose de toutes les autorisations d’exploitation nécessaires : n° de licence 1 : 1031862 , n° de licence 3 : 1031863 , attestation de sécurité n° 0910-42Es, association loi 1901 : TAP siège social à la mairie de Dolus ; permis d’exploitation de licence 2. La SPPIO n’a pas porté plainte à la suite de ces infractions imaginaires, mais bien avant, refusant d’ailleurs notre proposition de rencontre et de dialogue et notre invitation à visiter le site. «Je n’ai ni à vous parler ni à vous rencontrer», dixit la présidente. Nous déplorons vraiment de devoir faire ces mises au point et ces rectifications et nous espérons ne plus avoir à le faire. Nous préférons mettre notre énergie et notre temps au service d’une dynamique positive et constructive au sein de notre association, pour le plaisir de tous.»
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Natif de l'Ile d'Oléron, ce qui n'est sans doute pas le cas de la présidente de la SPPIO,
je souscrit tout à fait à ce qui est dit dans cet article et soutient JM CHAILLOLEAU dans sa démarche. Je précise que je suis également fils d'ostréiculteur sur la commune de Dolus.
Je serais curieux de savoir comment la présidente de la SPPIO s'est installée sur l'Ile d'Oléron, sans détruire le nature par exemple ????