Saint-Denis-d'Oléron - N°159 - Juillet/Août 2019

Chassiron : la commune veut conserver la DSP

Alors que le renouvellement de la délégation de service public (DSP) pour la gestion du site du phare de Chassiron est prévu pour 2021, la commune peaufine sa candidature. 

Depuis près de 20 ans, la commune de Saint-Denis-d’Oléron possède la  délégation de service public (DSP) lui permettant la gestion du site du phare de Chassiron. Cette DSP s’achèvera fin 2020. Son renouvellement étant prévu en 2021, la municipalité s’attèle d’ores et déjà à peaufiner son dossier de candidature avec l’appui du bureau d’études AVEC. «C’est un bureau d’études qui a de l’expérience sur la valorisation des phares. La commune a déjà travaillé avec ce cabinet sur le dossier de la salle des fêtes et c’est également ce bureau qui a travaillé sur le dossier de réhabilitation du moulin de La Brée», indique Jean-Michel Massé, maire de Saint-Denis-d’Oléron. Et ce dernier d’insister sur l’importance pour la commune de conserver cette DSP. 

Identité à partager 

«La commune y tient car elle considère que ce patrimoine public doit être géré par la commune. Dans sa gestion du site, elle fait passer un message. Elle a investi dans les jardins et ceux-ci parlent de l’identité de la pointe de l’île, de l’identité maritime mais aussi de la culture des vignes, du maraîchage. Il y a une histoire qui est racontée aux personnes qui visitent le phare et les jardins. Lorsque la commune a repris la gestion du site, c’était une friche avec une gestion touristique inexistante. Aujourd’hui, il y a quatre personnes qui y travaillent à l’année et deux saisonniers», commente l’édile qui estime que la commune détient  «un dossier de qualité et un bilan positif de tout ce qui a été réalisé dans la valorisation du bâtiment». 

«Tous les ans, on fait des investissements. On a mis en place un espace scénographique qui propose aux visiteurs un voyage à travers l’histoire de la pointe de l’île. Un espace ouvert tous les jours de l’année. Il faut que cette gestion  reste entre les mains de la commune. On souhaite que cela reste un lieu populaire et attractif. On veut avoir la main sur les tarifs, le recrutement», conclut Jean-Michel Massé.

 

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