Sommaire du journal N°86 - Mai/Juin 2007
Chers lecteurs,
Le classement de l'île est enfin à l'ordre du jour. Il y a plus de 30 ans que le gouvernement avait décidé de classer toutes les îles de l'Atlantique. La plus grande est, on le sait, Oléron. Il est donc logique que son classement ait pris plus de temps que celui d'Aix par exemple. Mais les faibles moyens accordés au ministère de l'Ecologie et du Développement durable (ex-Environnement) – moins d'un milliard d'euros soit 0,4% du budget de l'Etat – expliquent aussi ce retard. Ils expliquent aussi le fait que la concertation n'ait pas l'air de fonctionner pleinement entre la Direction régionale de l'Environnement (DIREN) et les élus. Les fonctionnaires de la DIREN sont de toute évidence en nombre insuffisant pour être à la disposition permanente des élus et du public qui, une fois de plus, a été laissé à l'écart : l'enquête publique a, en effet, eu lieu en mars, presque en catimini, quand la plupart des résidents secondaires ne sont pas là alors qu'ils représentent la majorité des habitants de l'île.
On comprend, même si elle est difficilement excusable, la précipitation de l'Etat après des années d'inertie : l'urbanisation de l'île prend des proportions inquiétantes – on l'a déjà écrit ici-même – alors qu'on ne construit pas assez de logements sociaux. Il est effectivement temps de mettre un coup d'arrêt à cette évolution. Le classement de l'île, déjà très protégée par ailleurs, est un moyen efficace puisque les autorisations de construire en site classé ne seront plus délivrées par les communes mais par l'Etat après consultation de la commisssion des sites.
Le classement de l'île est enfin à l'ordre du jour. Il y a plus de 30 ans que le gouvernement avait décidé de classer toutes les îles de l'Atlantique. La plus grande est, on le sait, Oléron. Il est donc logique que son classement ait pris plus de temps que celui d'Aix par exemple. Mais les faibles moyens accordés au ministère de l'Ecologie et du Développement durable (ex-Environnement) – moins d'un milliard d'euros soit 0,4% du budget de l'Etat – expliquent aussi ce retard. Ils expliquent aussi le fait que la concertation n'ait pas l'air de fonctionner pleinement entre la Direction régionale de l'Environnement (DIREN) et les élus. Les fonctionnaires de la DIREN sont de toute évidence en nombre insuffisant pour être à la disposition permanente des élus et du public qui, une fois de plus, a été laissé à l'écart : l'enquête publique a, en effet, eu lieu en mars, presque en catimini, quand la plupart des résidents secondaires ne sont pas là alors qu'ils représentent la majorité des habitants de l'île.
On comprend, même si elle est difficilement excusable, la précipitation de l'Etat après des années d'inertie : l'urbanisation de l'île prend des proportions inquiétantes – on l'a déjà écrit ici-même – alors qu'on ne construit pas assez de logements sociaux. Il est effectivement temps de mettre un coup d'arrêt à cette évolution. Le classement de l'île, déjà très protégée par ailleurs, est un moyen efficace puisque les autorisations de construire en site classé ne seront plus délivrées par les communes mais par l'Etat après consultation de la commisssion des sites.
Ile d'Oléron
- Piscine et pistes cyclables au budget de la CdC
- D'abord pour aider les Oléronais
- Classer ne veut pas dire sanctuariser
Château-d'Oléron
Saint-Trojan-les-Bains
Grand-Village
Dolus-d'Oléron
Saint-Pierre-d'Oléron
Saint-Georges-d'Oléron
La Brée-les-Bains
Saint-Denis-d'Oléron
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Courrier des lecteurs
De Jean-Francois Blanchet [Niort], propriétaire à Saint-Georges