Sommaire du journal N°76 - Septembre/Octobre 2005
Chers lecteurs,
Qand on voit le coût annoncé du futur complexe aquatique que les élus de la communauté de communes ont décidé de construire – près de 15 millions d'euros –, on ne peut s'empêcher de se poser quelques questions.
L'endettement de la nation est considérable, environ 65 % du PIB. Le seul remboursement des intérêts de la dette absorbe pratiquement les recettes de l'impôt sur le revenu. Bref, chacun le sait, les caisses de l'Etat sont vides, la croissance est en berne, la consommation s'essouffle. Voilà pour l'Etat. Il reste que dans le pays sans doute le plus "administrativé" du monde, le citoyen français entretient en outre des Régions, des Départements – dont les hôtels somptuaires veulent symboliser l'importance –, des Communautés de communes, des Communes et même aujourd'hui des Pays dont l'administration embryonnaire ne demande qu'à grossir.
Dans cet empilement invraisemblable, il est évident qu'une administration, au moins, est de trop... Toujours est-il qu'aucune d'entre elles ne veut renoncer aux prérogatives que leur donnent leurs budgets et ne songe à faire des économies à partir du moment où les autres n'en font pas.
Le choix unanime, malgré quelques grincements de dents, des élus de la communauté de communes de construire un complexe aquatique luxueux entre dans cette logique.
Beaucoup pensent qu'on aurait pu imaginer un projet moins grandiose et consacrer davantage de moyens à une politique environnementale ambitieuse qui aurait pour objectif le classement de l'île d'Oléron en son entier, comme pour l'île de Ré.
Qand on voit le coût annoncé du futur complexe aquatique que les élus de la communauté de communes ont décidé de construire – près de 15 millions d'euros –, on ne peut s'empêcher de se poser quelques questions.
L'endettement de la nation est considérable, environ 65 % du PIB. Le seul remboursement des intérêts de la dette absorbe pratiquement les recettes de l'impôt sur le revenu. Bref, chacun le sait, les caisses de l'Etat sont vides, la croissance est en berne, la consommation s'essouffle. Voilà pour l'Etat. Il reste que dans le pays sans doute le plus "administrativé" du monde, le citoyen français entretient en outre des Régions, des Départements – dont les hôtels somptuaires veulent symboliser l'importance –, des Communautés de communes, des Communes et même aujourd'hui des Pays dont l'administration embryonnaire ne demande qu'à grossir.
Dans cet empilement invraisemblable, il est évident qu'une administration, au moins, est de trop... Toujours est-il qu'aucune d'entre elles ne veut renoncer aux prérogatives que leur donnent leurs budgets et ne songe à faire des économies à partir du moment où les autres n'en font pas.
Le choix unanime, malgré quelques grincements de dents, des élus de la communauté de communes de construire un complexe aquatique luxueux entre dans cette logique.
Beaucoup pensent qu'on aurait pu imaginer un projet moins grandiose et consacrer davantage de moyens à une politique environnementale ambitieuse qui aurait pour objectif le classement de l'île d'Oléron en son entier, comme pour l'île de Ré.
Ile d'Oléron
- Mention passable pour la saison 2005
- Le SCOT, nouvelle gestion de l'espace
- Chambres d’hôtes, l'esprit qualité
- SPPIO, de nouvelles procédures à l'horizon
- Livre : «Une île dans la vie»
Château-d'Oléron
Saint-Trojan-les-Bains
Grand-Village
- Projet de résidence de vacances : un nouveau permis déposé avant le 15 octobre
- Rénovation de l'école
Dolus-d'Oléron
Saint-Pierre-d'Oléron
Saint-Georges-d'Oléron
La Brée-les-Bains
Saint-Denis-d'Oléron
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Commentaires
Courrier des lecteurs
Suite à l’article « Redevance incitative – Résidents secondaires : “Le prix est mutualisé pour tout le monde !”» (JdP n° 184) voici la réaction d’un lecteur sur le site du journal www.jdpoleron.info.