Sommaire du journal N°74 - Mai/Juin 2005
Chers lecteurs,
L'Office national des forêts, l'ONF, est depuis 1966 un EPIC, c'est-à-dire un établissement public à caractère industriel et commercial. La tempête de 1999 lui a infligé un rude coup financier et son objectif est de retrouver l'équilibre en 2006.
Sans doute est-ce pour cette raison que l'office tente de valoriser ses domaines partout où cela est possible. Et notamment les endroits où des campings sont installés sur son territoire. Chaque fois que les baux des campings arrivent à échéance, l'ONF procède à des appels d'offres ouverts à tous. Et le privé l'emporte souvent sur les communes. C'est ce qui vient d'arriver à Saint-Trojan – et ailleurs, sur l'île de Ré par exemple – où la commune qui payait 12 000 € de loyer annuel a été éliminée par un privé qui a offert 30 000 €.
Il y a quand même là un problème. Les campings municipaux rapportent généralement de l'argent aux communes et celles-ci n'ont pas hésité à investir parfois lourdement, pendant des décennies, dans les installations. Qui les dédommagera de ces investissements ?
Certainement pas l'ONF qui peut récupérer son terrain, en l'état, avec les installations. Le nouveau locataire ? Les négociations seront difficiles et elles risquent de déboucher sur des contentieux.
On peut quand même s'interroger sur la politique de l'ONF, subventionné en partie par les citoyens à qui appartient en fait ses propriétés.
Il y aurait, me semble-t-il, une logique à favoriser les collectivités où ces mêmes citoyens-contribuables paient, là encore, des impôts.
L'Office national des forêts, l'ONF, est depuis 1966 un EPIC, c'est-à-dire un établissement public à caractère industriel et commercial. La tempête de 1999 lui a infligé un rude coup financier et son objectif est de retrouver l'équilibre en 2006.
Sans doute est-ce pour cette raison que l'office tente de valoriser ses domaines partout où cela est possible. Et notamment les endroits où des campings sont installés sur son territoire. Chaque fois que les baux des campings arrivent à échéance, l'ONF procède à des appels d'offres ouverts à tous. Et le privé l'emporte souvent sur les communes. C'est ce qui vient d'arriver à Saint-Trojan – et ailleurs, sur l'île de Ré par exemple – où la commune qui payait 12 000 € de loyer annuel a été éliminée par un privé qui a offert 30 000 €.
Il y a quand même là un problème. Les campings municipaux rapportent généralement de l'argent aux communes et celles-ci n'ont pas hésité à investir parfois lourdement, pendant des décennies, dans les installations. Qui les dédommagera de ces investissements ?
Certainement pas l'ONF qui peut récupérer son terrain, en l'état, avec les installations. Le nouveau locataire ? Les négociations seront difficiles et elles risquent de déboucher sur des contentieux.
On peut quand même s'interroger sur la politique de l'ONF, subventionné en partie par les citoyens à qui appartient en fait ses propriétés.
Il y aurait, me semble-t-il, une logique à favoriser les collectivités où ces mêmes citoyens-contribuables paient, là encore, des impôts.
Ile d'Oléron
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Courrier des lecteurs
Voici le message adressé par l’un de nos lecteurs à propos des travaux du viaduc de l’île d’Oléron :