Sommaire du journal N°71 - Novembre/Décembre 2004

Chers lecteurs,

Finalement le gouvernement a rétabli le budget du Conservatoire du littoral à son niveau d'il y a deux ans : environ 20 millions d'euros pour acquérir et protéger des terres le long des rivages français. Rapporté à nos quelque 5 500 km de côtes, ce n'est pas le Pérou !
La loi littoral date de 1986. Cette loi, comme toute loi, devait avoir ses décrets qui ont tardé à venir. En l'absence de précisions, les juges administratifs ont donc interprété la loi en respectant la volonté du législateur comme une loi de protection, de façon très restrictive et parfois même trop absolue. Il s'est établi ainsi peu à peu une jurisprudence que – les rapports de l'Assemblée nationale et du Sénat en témoignent – le Gouvernement voudrait aujourd'hui remettre en cause. Sous la pression des élus littoraux ? Ceux de l'île sont gênés aux entournures car ils ne voudraient pas apparaître comme les fossoyeurs d'une loi qui a su protéger, selon l'expression de l'un d'eux, leur "fonds de commerce". Le problème est que les ressources des communes reposent en grande partie sur le foncier bâti et la taxe d'habitation.
Précisons que jusqu'en 1981, il y avait sur l'île 5 460 résidences pricipales et 7 530 résidences scondaires. Entre 1981 et 1999, il s'est construit 3 040 résidences principales et 5 230 résidences secondaires. Comment renoncer à cette manne fiscale ? Il faudra bien pourtant y réfléchir avant que l'île ne devienne une immense cité urbaine.

Ile d'Oléron

Château-d'Oléron

Saint-Trojan-les-Bains

Grand-Village

Dolus-d'Oléron

Saint-Pierre-d'Oléron

Saint-Georges-d'Oléron

La Brée-les-Bains

Saint-Denis-d'Oléron

Histoire

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