Sommaire du journal N°70 - Septembre/Octobre 2004
Chers lecteurs,
Avec nos 5 333 km de côtes dont près de 2 000 km de plages, l'Europe nous envie notre littoral. La loi du même nom, votée en 1986, avait pour but de le protéger en limitant le bétonnage des côtes. Mais cette loi, si elle a stoppé les constructions anarchiques en bord de mer, n'a pas empêché l'urbanisation des communes littorales. Chaque année, près de 4 millions de m2 s'y construisent. Elles comptent aujourd'hui 7,3 millions de résidents. Au rythme actuel, il y en aura 3,4 millions de plus dans 25 ans.
Le gouvernement doit présenter, ces jours-ci, des projets d'aménagement de la loi. Les associations de protection du littoral sont inquiètes. Deux groupes d'élus à l'Assemblée nationale et au Sénat proposent des assouplissements à la loi dans le but de favoriser le développement économique des communes littorales. Sans toucher à la fiscalité locale. Or les ressources de ces collectivités s'appuient notamment sur le foncier bâti. Ce qui revient à favoriser les constructions.
Le plus inquiétant pour les défenseurs de la nature est, dans l'immédiat, la réduction, prévue pour 2005, du budget du Conservatoire du littoral – dont le siège national est à Rochefort – qui a réussi, au fil des années, à protéger 70 000 hectares le long de 860 km de rivages. Ce budget ne devrait être que de 11,5 millions d'euros alors qu'il était de 18,2 millions en 2002, c'est-à-dire moins que la construction d'un kilomètre de voie urbaine...
Nous reviendrons longuement sur ce sujet sensible dans notre prochain numéro lorsqu'on connaîtra précisément les projets gouvernementaux.
Avec nos 5 333 km de côtes dont près de 2 000 km de plages, l'Europe nous envie notre littoral. La loi du même nom, votée en 1986, avait pour but de le protéger en limitant le bétonnage des côtes. Mais cette loi, si elle a stoppé les constructions anarchiques en bord de mer, n'a pas empêché l'urbanisation des communes littorales. Chaque année, près de 4 millions de m2 s'y construisent. Elles comptent aujourd'hui 7,3 millions de résidents. Au rythme actuel, il y en aura 3,4 millions de plus dans 25 ans.
Le gouvernement doit présenter, ces jours-ci, des projets d'aménagement de la loi. Les associations de protection du littoral sont inquiètes. Deux groupes d'élus à l'Assemblée nationale et au Sénat proposent des assouplissements à la loi dans le but de favoriser le développement économique des communes littorales. Sans toucher à la fiscalité locale. Or les ressources de ces collectivités s'appuient notamment sur le foncier bâti. Ce qui revient à favoriser les constructions.
Le plus inquiétant pour les défenseurs de la nature est, dans l'immédiat, la réduction, prévue pour 2005, du budget du Conservatoire du littoral – dont le siège national est à Rochefort – qui a réussi, au fil des années, à protéger 70 000 hectares le long de 860 km de rivages. Ce budget ne devrait être que de 11,5 millions d'euros alors qu'il était de 18,2 millions en 2002, c'est-à-dire moins que la construction d'un kilomètre de voie urbaine...
Nous reviendrons longuement sur ce sujet sensible dans notre prochain numéro lorsqu'on connaîtra précisément les projets gouvernementaux.
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Voici le mail reçu par l’une de nos abonnées à propos des terrains de loisirs situés sur la commune de Saint-Pierre-d’Oléron.