Sommaire du journal N°69 - Juillet/Août 2004

Chers lecteurs,

Les casinos fleurissent un peu partout sur les côtes françaises et dans les stations d'hiver. Il n'y en a pas sur l'île d'Oléron. On peut le déplorer ou s'en féliciter mais les réticences morales pèsent peu au regard des ressources que la commune, où l'établissement de jeux est installé, en retire.
On comprend dès lors la déception des élus de Saint-Trojan dont le concessionnaire s'est désisté, trois ans après avoir été choisi. Ce qui représente un manque à gagner important pour la commune quand on sait qu'un casino et ses machines à sous – les fameux "bandits manchots" – autorisées, en principe, un an après l'ouverture officielle, lui rapportera au bas mot un demi-million d'euros par an.
La plupart des Chaucrins sont également déçus. Le commissaire du gouvernement du tribunal administratif de Poitiers a estimé que la vente de l'école de Chaucre au secrétaire général de la commune était légale. Comme dans presque tous les cas, la présidence du tribunal suit l'avis du commissaire du gouvernement, il reste peu d'espoir aux Chaucrins, même s'ils s'accrochent à la réserve du commissaire qui a reconnu que leur recours était «légitime».
Les quelque 900 signataires de la pétition contre la maison de retraite de Saint-Denis sont, eux, satisfaits. Le permis de construire a été retiré. Mais il est probable que cette satisfaction soit de courte durée, un permis de construire modifié devant être déposé, dans les règles, prochainement.
Quant à la Maison du tourisme, on découvrira ici les règlements de comptes auxquels sa gestion passée a donné lieu.
Ainsi va la vie locale sur l'île en attendant une saison qu'on espère excellente.