Sommaire du journal N°66 - Janvier/Février 2004

Chers lecteurs,

Ainsi, il y a bien deux projets distincts pour célébrer l'huître de Marennes-Oléron :
l'ambitieux projet de la Cité de l'huître à Marennes de quelque six millions d'euros –financé par le pays de Marennes-Oléron, c'est-à-dire par la communauté de communes de l'île d'Oléron et celle de Marennes, et en premier lieu par le Conseil général de Charente-Maritime –, et une Route de l'huître pilotée par la communauté d'agglomération du pays Royannais. On peut regretter que les élus de la région n'aient pas su mettre leurs rivalités politiques au vestiaire pour harmoniser les projets, mais, finalement, la renommée de l'huître de Marennes-Oléron s'en trouvera renforcée, ce qui n'est pas pour déplaire aux ostréiculteurs qui sont des acteurs importants de la vie économique de l'île.
Cela dit, il ne suffit pas de construire, il faut aussi préserver l'existant, et le protéger autant que faire se peut, pour conserver, quand il en est encore temps, l'identité originale de l'île. On doit souligner, de ce point de vue, les initiatives de Saint-Georges et Saint-Pierre qui veulent créer une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP).
Nous avions publié, il y a plus de cinq ans (Nos 30, 32 et 33), des extraits de l'étude remarquable du Conseil départemental architectural d'urbanisme et d'environnement, en trois volets : urbanisme, bâti et matières et couleurs. Nous avions même offert à nos lecteurs, avec le concours d'un annonceur, une reproduction de la palette exacte des couleurs pour les portes et les volets...
Nul doute qu'avec ces ZPPAUP la charte architecturale de l'île, qui devrait être la bible de tout constructeur ou aménageur, sera mieux respectée.