Sommaire du journal N°56 - Mai/Juin 2002
Chers lecteurs,
On n'a jamais autant pollué que ces cinquante dernières années. Et il est temps de réagir si l'on veut transmettre aux générations futures, au moins en quelques endroits, une nature telle que l'ont connue nos ancêtres ou même seulement les plus anciens d'entre nous.
C'est pourquoi le projet européen Natura 2000, qui a pour but de mieux protéger la faune et la flore, ne rencontre qu'une minorité d'opposants. Ce sont essentiellement des chasseurs qui craignent que les zones protégées deviennent des "sanctuaires" où ils n'auraient plus le droit de mettre le pied, et des agriculteurs qui, dans des régions toutes proches du continent, ont fait fortune en cultivant du maïs dans des zones de marais.
Les élus ruraux, proches des uns ou des autres, se sont prononcés, sur le plan national, presque unanimement contre le projet.
Dans l'île, les avis sont plus nuancés même si toutes les communes ont émis un avis défavorable à l'exception notable de Saint-Trojan.
Il faut dire que l'ostréiculture, à la différence de l'agriculture intensive très polluante, a besoin, elle, d'une nature préservée.
L'opposition des élus tient surtout au fait qu'ils estiment ne pas avoir été associés au processus et que les décisions, une fois de plus, sont venues d'«en haut», c'est-à-dire de l'Europe et de l'Etat, sans qu'ils aient eu leur mot à dire.
En se prononçant contre le projet Natura 2000, tout en sachant que leur vote n'aura aucune incidence sur le déroulement du processus, les élus locaux livrent là un baroud d'honneur.
On n'a jamais autant pollué que ces cinquante dernières années. Et il est temps de réagir si l'on veut transmettre aux générations futures, au moins en quelques endroits, une nature telle que l'ont connue nos ancêtres ou même seulement les plus anciens d'entre nous.
C'est pourquoi le projet européen Natura 2000, qui a pour but de mieux protéger la faune et la flore, ne rencontre qu'une minorité d'opposants. Ce sont essentiellement des chasseurs qui craignent que les zones protégées deviennent des "sanctuaires" où ils n'auraient plus le droit de mettre le pied, et des agriculteurs qui, dans des régions toutes proches du continent, ont fait fortune en cultivant du maïs dans des zones de marais.
Les élus ruraux, proches des uns ou des autres, se sont prononcés, sur le plan national, presque unanimement contre le projet.
Dans l'île, les avis sont plus nuancés même si toutes les communes ont émis un avis défavorable à l'exception notable de Saint-Trojan.
Il faut dire que l'ostréiculture, à la différence de l'agriculture intensive très polluante, a besoin, elle, d'une nature préservée.
L'opposition des élus tient surtout au fait qu'ils estiment ne pas avoir été associés au processus et que les décisions, une fois de plus, sont venues d'«en haut», c'est-à-dire de l'Europe et de l'Etat, sans qu'ils aient eu leur mot à dire.
En se prononçant contre le projet Natura 2000, tout en sachant que leur vote n'aura aucune incidence sur le déroulement du processus, les élus locaux livrent là un baroud d'honneur.
Ile d'Oléron
- Quel avenir pour les cabanes ostréicoles ?
- Pont d'Oléron : des travaux de rénovation
- Le premier tour de l'élection présidentielle
- Natura 2000 : le grand malentendu
- Budget de la CdC : + 6 % d'impôts
- 450 jets autour de l'île
- Oléron vue par Victor Hugo
Château-d'Oléron
Saint-Trojan-les-Bains
Grand-Village
Dolus-d'Oléron
- Plus de 3,2 M€ d'investissements
- La circulation revue et corrigée à Vertbois
- Le square de la Rémigeasse réhabilité
Saint-Pierre-d'Oléron
- Une pétition contre l'aire d'accueil des gens du voyage
- Les impôts locaux augmentent
- 5 000 bacs "à puce" à la criée
Saint-Georges-d'Oléron
La Brée-les-Bains
Saint-Denis-d'Oléron
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