Sommaire du journal N°49 - Mars/Avril 2001
Chers lecteurs,
Finalement les élus municipaux "y retournent".
Beaucoup avaient pourtant manifesté, il y a quelques mois encore, leur intention de renoncer. Ils étaient exaspérés par une administration d'Etat les accablant de textes et de circulaires, prenant ainsi une sorte de revanche après la peur qu'elle avait eue en se croyant dessaisie de ses privilèges à la suite des lois de décentralisation.
Les élus locaux étaient surtout scandalisés de se voir traînés devant les tribunaux et souvent condamnés pour des accidents survenus sur le territoire de leur commune et dont on les accusait d'être responsables.
Le gouvernement et le parlement les ont entendus. Ainsi la loi du 10 juillet 2000 prévoit-elle que les élus ne seront condamnés que s'ils ont «violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence ou de sécurité», ou commis «une faute caractérisée».
Ainsi rassérénés, la plupart des maires ont accepté de rempiler. Et ils se retrouvent d'ailleurs, le plus souvent, avec des listes concurrentes.
La démocratie locale est donc sauve. Elle s'est même améliorée car, phénomène notable, dans les communes de moins de 3 500 habitants où la loi n'oblige pas à la parité hommes-femmes, partout les candidats aux postes de maires – des hommes il est vrai pour la plupart –, ont inclus le plus grand nombre possible de femmes dans leurs listes.
Finalement les élus municipaux "y retournent".
Beaucoup avaient pourtant manifesté, il y a quelques mois encore, leur intention de renoncer. Ils étaient exaspérés par une administration d'Etat les accablant de textes et de circulaires, prenant ainsi une sorte de revanche après la peur qu'elle avait eue en se croyant dessaisie de ses privilèges à la suite des lois de décentralisation.
Les élus locaux étaient surtout scandalisés de se voir traînés devant les tribunaux et souvent condamnés pour des accidents survenus sur le territoire de leur commune et dont on les accusait d'être responsables.
Le gouvernement et le parlement les ont entendus. Ainsi la loi du 10 juillet 2000 prévoit-elle que les élus ne seront condamnés que s'ils ont «violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence ou de sécurité», ou commis «une faute caractérisée».
Ainsi rassérénés, la plupart des maires ont accepté de rempiler. Et ils se retrouvent d'ailleurs, le plus souvent, avec des listes concurrentes.
La démocratie locale est donc sauve. Elle s'est même améliorée car, phénomène notable, dans les communes de moins de 3 500 habitants où la loi n'oblige pas à la parité hommes-femmes, partout les candidats aux postes de maires – des hommes il est vrai pour la plupart –, ont inclus le plus grand nombre possible de femmes dans leurs listes.
Ile d'Oléron
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Grand-Village
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Saint-Georges-d'Oléron
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Saint-Denis-d'Oléron
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