Sommaire du journal N°33 - Juillet/Août 1998
Chers lecteurs,
A l'heure où paraîtront ces lignes, il sera peut-être trop tard : il est possible qu'un pylône de près de 50 m de haut dresse son "élégante" silhouette dans le ciel de l'île sur le stade de Chéray. Les élus de Saint-Georges n'ont pas hésité, en effet, à accorder à Bouygues Télécom, entrepreneur privé de téléphonie mobile, l'autorisation de monter ce pylône contre un loyer modique de 10 000 F par an et la promesse de versement d'une petite taxe professionnelle.
Nous imaginions, dans notre candeur, qu'un permis de construire était au moins nécessaire pour élever cette structure disgracieuse et que la direction de l'équipement, habituellement prompte à traquer les moindres irrégularités, allait opposer son veto. Eh bien non ! Elle nous a indiqué que dans ce cas-là un permis n'était pas nécessaire et qu'une simple "déclaration de travaux" suffisait ! Quant à la commission des sites, elle n'a pas à être saisie puisqu'on n'est pas dans un site protégé. Le pylône se situe, en outre, en dehors du périmètre de sécurité de l'aérodrome de Saint-Pierre. Bref, il n'y a aucun obstacle ni inconvénient à monter une telle construction.
Pendant ce temps, on conduit, à grands frais, des travaux de mise en souterrain des lignes téléphoniques et électriques. A juste titre, nous semble-t-il, puisqu'on travaille, en ce sens, à l'embellissement de l'île. Les élus de Saint-Georges ont seulement oublié que la vue d'un pylône qui sera plus haut que le point culminant de l'île ne s'arrête pas aux frontières de leur commune. Et il nous semble qu'une telle décision aurait dû être soumise à l'ensemble des communes de l'île ou au moins aux communes voisines.
On voit là les limites – et, en même temps, la nécessité – de l'intercommunalité.
A l'heure où paraîtront ces lignes, il sera peut-être trop tard : il est possible qu'un pylône de près de 50 m de haut dresse son "élégante" silhouette dans le ciel de l'île sur le stade de Chéray. Les élus de Saint-Georges n'ont pas hésité, en effet, à accorder à Bouygues Télécom, entrepreneur privé de téléphonie mobile, l'autorisation de monter ce pylône contre un loyer modique de 10 000 F par an et la promesse de versement d'une petite taxe professionnelle.
Nous imaginions, dans notre candeur, qu'un permis de construire était au moins nécessaire pour élever cette structure disgracieuse et que la direction de l'équipement, habituellement prompte à traquer les moindres irrégularités, allait opposer son veto. Eh bien non ! Elle nous a indiqué que dans ce cas-là un permis n'était pas nécessaire et qu'une simple "déclaration de travaux" suffisait ! Quant à la commission des sites, elle n'a pas à être saisie puisqu'on n'est pas dans un site protégé. Le pylône se situe, en outre, en dehors du périmètre de sécurité de l'aérodrome de Saint-Pierre. Bref, il n'y a aucun obstacle ni inconvénient à monter une telle construction.
Pendant ce temps, on conduit, à grands frais, des travaux de mise en souterrain des lignes téléphoniques et électriques. A juste titre, nous semble-t-il, puisqu'on travaille, en ce sens, à l'embellissement de l'île. Les élus de Saint-Georges ont seulement oublié que la vue d'un pylône qui sera plus haut que le point culminant de l'île ne s'arrête pas aux frontières de leur commune. Et il nous semble qu'une telle décision aurait dû être soumise à l'ensemble des communes de l'île ou au moins aux communes voisines.
On voit là les limites – et, en même temps, la nécessité – de l'intercommunalité.
Ile d'Oléron
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- Un pylône de 50 m à Chéray ?
- La Charente-Maritime, 2e département touristique ?
- Des modifications pour la dorsale ?
- Deux jet-skis de sauvetage en plus sur les plages cet été
- La charte architecturale : harmonie des teintes
- Livres
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Courrier des lecteurs
De Jean-Pierre Milpied [Mailly-la-Ville], propriétaire à La Brée, par email, concernant l’article «Il y a 70 ans, la libération de l’île d’Oléron» (JdP n° 133)