Sommaire du journal N°28 - Septembre/Octobre 1997
Chers lecteurs,
Les services de l'Etat estiment à quelque 8 000 le nombre de parcelles sur lesquelles on pratique le camping isolé. Mais ce chiffre, énorme, recouvre une situation très disparate: il y a, en effet, à côté de parcelles non entretenues, où les règles élémentaires d'hygiène sont méconnues, d'autres qui sont, au contraire, arrangées avec goût, protégées par des plantations du pays et soucieuses de salubrité avec douches et fosse septique. Certaines communes de l'île avaient d'ailleurs accordé les branchements d'eau nécessaires et reconnaissaient de facto l'existence de ces campings isolés. Il faut bien le dire, depuis de nombreuses années, les élus de l'île ont fait preuve d'un laxisme certain. On a accepté les transactions de parcelles à des prix bien plus élevés que les terrains agricoles. Ce qui faisait l'affaire de tout le monde. On n'a pas oublié, non plus, de percevoir une taxe d'ordures ménagères, dont le montant n'est pas négligeable. Et voici que, tout à coup, la toute nouvelle Communauté de communes décide de partir en guerre contre les campings isolés. D'une façon si brutale qu'elle a suscité des manifestations. Ce problème ne sera pas résolu par un rapport de forces, mais par la concertation, en négociant, cas par cas, avec l'aide des associations de terrains de loisirs. De toute façon, le phénomène s'éteindra avec les propriétaires actuels, puisqu'on n'a plus le droit d'hériter ni de vendre un camping isolé, en tant que tel. L'abolition du privilège des bouilleurs s'est ainsi faite au fil des années, sereinement. Et sur les parcelles actuelles, il suffira d'établir des règles de propreté, d'hygiène, de respect du paysage, sur lesquelles les uns et les autres - autorités et campeurs isolés - s'entendront immanquablement s'ils font preuve de loyauté et de bon sens.
Les services de l'Etat estiment à quelque 8 000 le nombre de parcelles sur lesquelles on pratique le camping isolé. Mais ce chiffre, énorme, recouvre une situation très disparate: il y a, en effet, à côté de parcelles non entretenues, où les règles élémentaires d'hygiène sont méconnues, d'autres qui sont, au contraire, arrangées avec goût, protégées par des plantations du pays et soucieuses de salubrité avec douches et fosse septique. Certaines communes de l'île avaient d'ailleurs accordé les branchements d'eau nécessaires et reconnaissaient de facto l'existence de ces campings isolés. Il faut bien le dire, depuis de nombreuses années, les élus de l'île ont fait preuve d'un laxisme certain. On a accepté les transactions de parcelles à des prix bien plus élevés que les terrains agricoles. Ce qui faisait l'affaire de tout le monde. On n'a pas oublié, non plus, de percevoir une taxe d'ordures ménagères, dont le montant n'est pas négligeable. Et voici que, tout à coup, la toute nouvelle Communauté de communes décide de partir en guerre contre les campings isolés. D'une façon si brutale qu'elle a suscité des manifestations. Ce problème ne sera pas résolu par un rapport de forces, mais par la concertation, en négociant, cas par cas, avec l'aide des associations de terrains de loisirs. De toute façon, le phénomène s'éteindra avec les propriétaires actuels, puisqu'on n'a plus le droit d'hériter ni de vendre un camping isolé, en tant que tel. L'abolition du privilège des bouilleurs s'est ainsi faite au fil des années, sereinement. Et sur les parcelles actuelles, il suffira d'établir des règles de propreté, d'hygiène, de respect du paysage, sur lesquelles les uns et les autres - autorités et campeurs isolés - s'entendront immanquablement s'ils font preuve de loyauté et de bon sens.
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De Jean-François Demoulin, propriétaire à Dolus