Ronchonner
«Cher Journal des propriétaires, vous avez raison, lorsque j’écris, c’est pour ronchonner ! Et cela ne s’arrange pas avec l’âge. Il fait beau, nous venons de faire une petite balade.... la Gautrelle... la mer est superbe. Direction le Douhet, nous passons près d’un grand champ, derrière le cimetière de Saint-Georges... où commencent à pousser une quarantaine de choses moches, style mobile home en carton pâte. Cela fait penser à la maison des trois petits cochons qui s’envole lorsque le loup souffle dessus. Quel manque de respect pour les pauvres qui ne pourront se payer que cela ! Où ils auront froid en hiver et crèveront de chaleur en été. Quelle tristesse pour les ouvriers pendant leur travail, ils n’en seront pas fiers et, pour se consoler, ils ne pourront même pas y griller une cigarette, ils risqueraient d’incendier tout le quartier. Quel dommage ! N’y a-t-il pas de service de protection des paysages ? De service d’architecture afin d’éviter un grand n’importe-quoi, n’importe-où. Et dans quel but ce gâchis ? Le fric, bien sûr. De plus, collés les uns contre les autres, ils construiront des murs ! A la place de ces horreurs, il y avait un grand champ de verdure, des graminées, des folles avoines. Lorsque j’étais enfant, maman me faisait emballer chaque graine dans un petit papier de chocolat, j’agitais mon bouquet vert et argenté, c’était bien joli. Nous aurions pu avoir quelques bleuets et plein de coquelicots, c’est un spectacle merveilleux, un champ de coquelicots, on ne s’en lasse pas et c’est vivant, les oiseaux viennent y flirter, c’est un bonheur à nul autre pareil. Nous y verrions des coccinelles, des papillons, des abeilles, des bourdons et peut-être un phasme aventureux (mais si, vous savez ce que c’est) ! des lucanes dorées, vert émeraude (je les déteste, elles mangent mes roses !).
Les architectes devraient, en fin d’études, prononcer une sorte de serment d’Hippocrate : «Je jure de ne jamais faire construire d’horreurs dans des beaux paysages et dans des vilains paysages non plus.» Je note également que mes remarques, si drôles pourtant sur le poétique thème des crottes de chiens est toujours valable, hélas !»
Chère madame. Je suis entièrement d'accord avec vous. Les logements du Mottet sud car c'est le nom du camping, pardon du lotissement sont purement et simplement une faute de parcours pour la majorité de saint Georges. J'ai lu dans un papier de l'opposition que monsieur le maire de saint Georges avait laissé le bébé à un organisme qui a tout géré de Aà Z. Hélas. Les choses sont faites et nous allons devoir s'y faire. En espérant que la majorité prendras enfin des décisions constructive pour l'avenir de notre commune. Des promesses des promesses mais rien ne bouge. Mon choix sera différent dans 4 ans.