Courrier des lecteurs - N°132 - Janvier/Février 2015

Débat autour du péage du pont

Nous regroupons ici le courrier des lecteurs reçu par voie postale, sur le site du journal ou encore sur la page Facebook.

De Fred

«Evidemment, pour ce qui est du tourisme pendulaire, c’est-à-dire à la journée, on ne peut que se réjouir en tant que résident permanent sur l’île de la réapparition du pont payant. En effet, ce type de tourisme en voiture accumule les soucis d’accès aux plages du sud de l’île, abîme des routes pas faites pour autant de trafic, apporte des déchets sauvages sans consommer suffisamment sur place pour constituer un tourisme intéressant. De plus, le pont est encombré régulièrement les week-ends pendant six mois de l’année au point que les insulaires sont maintenant obligés d’anticiper fortement leurs allées et venues du fait de ces embouteillages (notamment pour amener des grands enfants étudiants prendre le train le dimanche soir par exemple). Mais pourquoi faire payer les résidents secondaires qui participent déjà à tous les impôts et charges ? Ceci constitue une discrimination et les personnes en question pourraient attaquer les responsables de cet état de fait et gagner au tribunal. Donc oui au péage mais uniquement pour les personnes étrangères à ce territoire car l’invasion de véhicules est devenue telle que des petites communes comme les nôtres ne peuvent plus supporter correctement l’entretien qui découle de ce flux. Ou alors il faudrait que tout un chacun gare sa voiture à l’entrée et ne circule plus qu’en bus ou vélo ou autre mais ceci nous conduirait à prévoir beaucoup d’aménagements coûteux pour six mois de l’année au grand maximum. Difficile question !»

 

De Alain

Mesdames et Messieurs les décideurs. Je suis depuis bientôt 40 ans un “baigne à sous” chaque année. J’ai connu l’île avec le péage dans les années 1970, le marché de Domino plein de vacanciers... Depuis 10 ans, de moins en moins de vacanciers l’été, des petits marchés qui se meurent. Remettez donc le péage vous participerez à une île morte ! J’espère que les artisans, commerçants, producteurs sont conscients du risque engendré même si un péage de 12 euros n’est pas une dépense insurmontable mais pensez à l’effet psychologique.»

 

De Jean-François Allard

«Continuez, vous allez faire fuir une grosse partie de ceux qui vous font vivre. Entre le radar tronçon sur le pont, les parkings payants, l’augmentation des prix en période estivale, le manque de sympathie des autochtones l’été. Nous ne sommes pas des vaches à lait ! Nous payons nos impôts comme tous les îliens, y compris pour les ordures, alors que nous n’ avons pas de ramassage, ni de poubelles jaunes... Je suis aussi depuis 40 ans un “baigne a sous”. J’aime cet île, un peu moins le comportements de certains. Un dyonisien en colère !»

 

De Anne-Marie

«Résidant à l’année, je ne suis pas touchée par cette mesure. Cependant, lorsque mes enfants viennent me voir, ils devront payer cette taxe (ou impôt). Beaucoup de résidents allongent leur retraite avec une location saisonnière. Cette mesure risque de faire fuir cette source de revenus bien utile aux personnes âgées. J’aimerais voir le bilan prévisionnel de cette taxe (construction d’un poste de péage, salaire des employés, entretien du local...). Qui va payer ? Le Conseil régional ? Le Département ? La communauté de communes ? Combien de mois, d’année faudra-t-il pour amortir ces travaux ? Pendant ce temps, les recettes seront partagées entre la communauté de communes, le Conseil régional et le Département. Que nous restera-t-il pour consolider nos côtes ? D’autre part, les emplois étant rares sur l’île, est-il prévu de donner la priorité aux entreprises et aux demandeurs d’emploi de l’île? Qu’est ce qui est prévu pour les salariés qui n’ont pas les moyens d’habiter sur Oléron, les loyers étant trop chers pour eux? Pourquoi cette décision si rapide alors que cet été encore il y avait plus de gens contre que pour ? Bien sûr, il y a les gens des départements voisins qui ne viennent que pour la journée, ne dépensent rien sur l’île et nous laissent leurs déchets après avoir pillé nos plages ou être repartis avec des cageots de champignons. Mais ne faisons pas fuir ceux qui viennent en vacances avec leurs enfants. Eux font vivre l’île qui n’a plus que cette ressource. Les horodateurs de Grand-Village ont déjà assez fait parler d’eux dans la France entière. Faut-il encore donner une mauvaise réputation à notre île ? Nous ne sommes pas, heureusement, sur l’île de Ré. Les moyens financiers de nos résidents et de nos touristes ne sont pas les mêmes. Pour une famille, 12 € de péage, c’est un tee-shirt de La Cotinière en moins ou une visite du phare. Ne tuons pas la poule aux œufs d’or. Battons-nous pour avoir, comme à Ré, un hôpital. Nous sommes plus nombreux et n’avons pas La Rochelle à notre porte. Battons-nous pour que nos côtes soient renforcées. L’Etat a apporté plus de soutien à Ré qu’à Oléron. Doit-on, pour être considéré, avoir quelques personnes du showbiz ou de la politique ? Est-ce cela liberté,  égalité, fraternité ?

Parlons des files d’attente que ce péage promet, comme si, en pleine saison, ce n’était pas déjà un problème qui décourage les estivants et la famille. Je n’ai pas abordé non plus les problèmes de circulation qui seront posés par l’envoi de la collecte des déchets à Echillais. Qu’en est-il des recommandations sur l’économie des énergies fossiles ? Du temps passé en transport par nos éboueurs ? Il va falloir embaucher du personnel supplémentaire, ce qui va avoir un coût. Espérons que ces personnes seront recrutées sur l’île.»

 

De JPF

«Bonjour à ces messieurs les grands penseurs ou encore les grands réfléchisseurs, pourquoi discriminer les résidents / propriétaires secondaires (pour ma part six mois par an sur l’île) des résidents permanents ?  A ma connaissance nous sommes assujettis aux mêmes taxes et impôts, à savoir impôts fonciers, taxe d’habitation, enlèvement et traitement des déchets, de l’eau...Taxes et impôts auxquels je ne me suis jamais soustrait jusqu’à présent ! Y a t-il deux poids deux mesures, délit de sale gueule ?»

 

De Yves Roy (Jaunay-Clan), propriétaire à Saint-Georges

«Nous rentrons d’Oléron ou nous avons passé une semaine comme tous les mois, sauf l’été ou nous y sommes trois mois, et qu’elle fut notre surprise d’apprendre que le pont allait de nouveau être payant. Nous sommes dans l’île depuis 1969, nous avons construit en 1971, nous payons des impôts comme les habitants à temps complet de l’île, et maintenant il va falloir repayer pour aller chez nous, dans notre résidence.  Je trouve cela un peu gros et je pense que je ne serai pas le seul. On se fout totalement des habitants secondaires mais heureusement qu’ils sont là pour faire travailler les commerces.»

 

De William

«Nous avons une résidence secondaire depuis 1977. Le pont nous l’avons payé pendant des années, à quoi a servi l’argent ? Aucune amélioration des routes des plages n’a été faite. Depuis les grandes tempêtes de 1999 et 2004 les enrochements qui protégeaient les dunes n’ont jamais été remis en place, les élus devraient regarder autour d’eux. Prendre de l’argent et ne rien faire c’est trop facile.»

 

De Amédée Rabeau

«Je suis totalement contre. On en a marre de toujours mettre la main au portefeuille. On a tous besoin des touristes sur notre île, directement ou indirectement (location, commerce, structure sportive...). Je pense que nous sommes les premiers concernés, nous résidents, rapportés ou culs salés Les maires n’ont pas à décider sans concertation. Et tous les ouvriers et entreprises, qui viennent travailler tous les matins, et familles habitant au pied du pont côté Bourcefranc, on y pense à ces gens-là ? C’est mon cas, mais je ne pense pas être la seule. Et la queue de véhicules à l’entrée et à la sortie, on reviens en arrière ! Aujourd’hui, on marche sur la tête !»

 

De Bertrand

«Pourquoi être contre le péage ? Parce que l’activité touristique qui représente, directement ou indirectement, au moins 80% de l’activité économique sera fortement impactée. Et cet impact rejaillira sur toute l’économie touristique de la région, en effet certains choisissent cette région pour les plages et les estrans d’Oléron, s’ils doivent payer à chaque passage, ils iront probablement ailleurs. Parce que dans de nombreux domaines, il existe des échanges permanents entre les habitants de l’île et ceux du bassin de Marennes, citons : les entreprises artisanales et commerciales, la santé, les associations (sportives et culturelles)… Parce que de nombreux jeunes vivent sur le continent où le logement est plus abordable et travaillent sur l’île. Parce que les enfants, les parents et les amis des Oléronais devront payer pour leur rendre visite. Parce qu’il crée une discrimination par l’argent. Les pauvres dehors ! Parce qu’il viole deux principes fondamentaux de la Constitution de la République : la libre circulation et l’égalité de tous devant l’impôt. Dans ses motivations le président de la CdC évoque la baisse des dotations de l’Etat aux collectivités locales, mais toutes sont concernées, la solution à ce problème serait donc le rétablissement d’un droit de passage à l’entrée de chaque commune, cela a déjà existé, cela s’appelait l’octroi et ce fut une des causes de la Révolution de 1789.»

 
Commentaires des internautes
Nathalie - le 03/02/2015 à 14:27
Je m'insurge sur ce projet qui vise à faire payer les résidents secondaires alors que nous payons déjà tous nos impôts fonciers, habitation et taxes d'enlèvement d'ordures ménagères... Nous participons activement à l'économie de l'île car n'allons pas faire nos courses à l'extérieur comme beaucoup de résidents permanents qui se plaignent des prix exorbitants pratiqués en saison, à juste titre.
Nous sommes beaucoup plus écolologiques que certains autochtones qui jettent leurs ordures et plastiques par dessus bord de leur ponton, nous circulons le plus possible à vélo pour ne pas encombrer et par plaisir.
A force de nous tondre et nous prendre pour des vaches à lait vous aller obtenir l'effet contraire que celui espéré... Les touristes vont déserter, Oléron n'est pas Ré, et quitte à payer, aller là où c'est bien mieux entretenu et où le touriste est respecté. Car c'est loin d'être le cas à Oléron...
N
brand - le 04/02/2015 à 06:20
cher amis d'oleron
nous vennons chaque été avec nos enfants passer nos vacances sur votre ile.
nous fréquentons restaurants,commerces quotidiennement.
il est sur que si le pont deviens une charge de 12 euro à chaque passage nous irons passer nos vacances ailleurs.
malheureusement ...
BERTRAND - le 04/02/2015 à 07:15
Monsieur Pascal MASSICOT, Président de la communauté de communes de l’ILE d’OLERON
Monsieur,
Monsieur le Président, vendredi 30 janvier, j’ai reçu l’exemplaire de la lettre que vous avez adressée, je n’en doute pas, à l’ensemble des propriétaires d’une résidence sur L’ÎLE d’OLERON. Dans cette lettre écrite en accord avec l’ensemble des élus communautaires, vous décrivez dans un premier temps les motifs qui vous ont amenés à présenter à leur suffrage une délibération demandant au Conseil Général d’instituer un droit départemental de passage (DDP).
Effectivement, à l’énoncé de l’addition de charges nouvelles à celles existantes, à celles des baisses des différentes dotations, au souci de ne point augmenter la part correspondante des impôts locaux, on ne peut que souscrire favorablement à l’adoption d’une telle mesure. Par contre, je vous ferais remarquer que l’ensemble des communes françaises se trouve devant les même difficultés augmentations des charges, baisses des dotations et ménagement de leurs électeurs/contribuables afin de ne point trop augmenter les impôts locaux.
Par contre, si vous le permettez dans le paragraphe : ‘’Retentissement sur notre économie’’, je trouve que vous évoquez avec beaucoup trop de modestie le rôle des insulaires de cœur, je veux parler bien évidement de l’ensemble des résidents secondaires qui non seulement participent grandement à la vie économique de notre ÎLE par leurs achats mais aussi en réglant tous les impôts TF, TH, REDEVANCE O.M. abonnement et charges. Mais aussi par leur rôle d’ambassadeur d’OLERON qu’ils ne cessent de tenir aussi bien en France qu’à l’étranger.
En étudiant les statistiques de 2011 (seuls chiffres officiels pour l’instant) on constate que cette année- là l’INSEE avait recensé un total de 31 182 logements se répartissant ainsi : 10 675 résidences principales et 20 507 résidences secondaires, ce qui revient à dire que les résidences secondaires pour l’ensemble de l’île représentent 63.94% de la totalité des résidences. Ce qui veut dire qu’environ, plus des deux tiers des ressources fiscales communales sont payées par les résidents secondaires.
Car pour les communes et pour la Cdc, l’apport fiscal par les taxes d’habitation, foncière et même celle des ordures ménagères des propriétaires de résidences secondaires est plus important que l’apport fiscal des propriétaires de résidences principales puisqu’il représente environ près des deux tiers des recettes des communes. D’autant plus que lors des calculs des impôts locaux en particulier la taxe d’habitation il n’est pas tenu compte des abattements pour personnes à charge. Autre contribution des résidents secondaires au même titre d’ailleurs que les résidents principaux le paiement de la taxe sur la consommation finale d’Electricité qui est reversée aux communes et aux départements. Autre effet induit par la présence des résidences secondaires, c’est la prise en compte dans le calcul de la dotation Globale de fonctionnement (DGF) versée par l’état aux communes et qui représente 20% à 25% des recettes de celles-ci. Cette dotation est calculée à partir de la population totale des communes à laquelle est ajouté un habitant fictif par résidence secondaire. Enfin que leurs dépenses en produit, service et nourriture, contribuent fortement à l’économie locale.
En expliquant dans votre troisième paragraphe comment allait être mis en place le DDP, vous faites état du rôle du Conseil général (je vous rappelle qu’à compter de cette année au mois de mars celui-ci deviendra le Conseil Départemental) qui devra proposer les modalités techniques de son installation, ce qui sous- entend, bien entendu, une acceptation de fait, mais êtes-vous certain du vote de ses membres ? Ne brûlez- vous pas les étapes ? La presse (Sud- Ouest) s’est fait le reflet des propos de Monsieur Dominique Bussereau, l’actuel Président du Conseil Général de Charente maritime qui selon le journal La Charente libre du 16 décembre ? Soit la veille du jour du vote du Conseil Communautaire, estime qu’un référendum sur cette question serait opportun.
Vous annoncez ensuite que suivant l’article L321-11 du code de l’environnement, 100% des recettes nettes seront réinvesties sur l’Île d’ Oléron. Je me suis procuré cet article , voici d’ailleurs ce qu’il dit exactement : ’’Le produit du droit départemental de passage est inscrit au budget du département après déduction des coûts liés à sa perception ainsi que des coûts liés aux opérations de gestion et de protection des espaces naturels insulaires dont le département est le maître d'ouvrage ; les sommes correspondantes sont destinées au financement de mesures de protection et de gestion des espaces naturels insulaires ainsi que du développement de transports en commun fonctionnant avec des véhicules propres, dans le cadre d'une convention conclue entre le préfet, le conseil général et les communes et les groupements de communes.
La fraction du produit revenant aux communes et groupements concernés en application de cette convention leur est reversée par le département. Combien restera –t-il ?
De même, dans le dernier paragraphe de votre lettre intitulé : Modalités pratiques : vous annoncez concernant la grille tarifaire qu’elle devrait être élaborée par la Conseil Général alors que la presse (La Charente Libre) annonce déjà celle-ci [12€ pour les véhicule à moteur en été 6€ le reste de l’année, 35€ et 28€pour les camions de deux essieux et 2€ pour les motos. Les résidents permanents ne paieraient rien tandis que les résidents secondaires paieraient 2€ à chaque passage ou 70€ à l’année. C’est sous couvert de la loi ou derrière la’’ jurisprudence constante ‘’que vous affirmez que les résidents secondaires ne peuvent être totalement exonérés tout en vous proposant d’être le ‘’chevalier blanc’’ de ces derniers en écrivant :’’ Comptez sur moi pour en tenir compte et proposer un système d’abonnement adapté à votre statut’’. Permettez- moi de vous écrire que : Les résidents secondaires peuvent très bien être exemptés de la redevance’’ A ce sujet, je vous conseille de revoir les termes de l’article L321-11 qui stipule notamment :’’ La délibération du conseil général sur le droit de passage peut prévoir des tarifs différents ou la gratuité, sans préjudice de la modulation éventuelle de la redevance d'usage, selon les diverses catégories d'usagers pour tenir compte soit d'une nécessité d'intérêt général en rapport avec les espaces naturels protégés, soit de la situation particulière de certains usagers et, notamment, de ceux qui ont leur domicile ou leur lieu de travail dans l'île concernée, ou leur domicile dans le département concerné, soit de l'accomplissement d'une mission de service public.’’
Dois-je vous remercier au nom de tous mes confrères résidents secondaires qui comme moi procurent près des deux tiers des ressources financières des communes dont vous présidez le Conseil Communautaire ? Cela en payant annuellement les impôts et les taxes de tous ordres.
Monsieur le Président, je ne m’élève pas contre la création de cette nouvelle taxe, par contre, je demande solennellement que notre statut de résident secondaire ait les mêmes avantages que celui des résidents principaux puisque nous avons les mêmes inconvénients et que nous payons les mêmes impôts qui, je le rappelle, sont plus élevés que ceux des résidents principaux car aucun abattement n’est appliqué dans leurs calculs.
Une opération de ‘’COM ‘’qui coûte cher !
Cher lecteur du journal des propriétaires d’OLERON mes frères, vous qui avez reçu cette semaine tout comme moi : le lettre du Président de la Communauté de communes de l’île d’Oléron. Savez- vous que cette opération de communication vient de coûter au budget de fonctionnement de la CDC entre 7000 et 10000 euros rien qu’en affranchissements !
Si par hasard vous mettez en doute cette affirmation le calcul en est fort simple : Monsieur le Président a certainement écrit à tous les propriétaires possédant une résidence principale ou secondaire de notre île or d’après les chiffres de l’INSEE il y avait en 2011 : 31 182 logements sur OLERON et chaque lettre a été affranchie à 0,33 euros ce qui fait bien 31 182 X 0,33 = 10 290,60 euros ; Par contre si Monsieur le président n’a écrit (dans un souci d’économie) qu’aux propriétaires de résidence secondaire la facture devrait dans ce cas- là s’élever à 20 507 X 0,33 = 6 767,31 euros soit environ 7000 en tenant compte de l’agrandissement du parc des résidences secondaires depuis 2011.
Rodde - le 16/02/2015 à 17:02
Je suis naturellement contre cette épidémie de taxes. On pourrait par exemple faire des économies, au lieu de faire payer le passage on pourrait arrêter l'éclairage.
Mais au lieu de pleurer Il me parait plus utile de me faire inscrire sur les listes électorales et comme cela je pourrais remercier monsieur "taxman" en votant contre lui ainsi mettre fin a ce racket.
Racket illégal car il contrevient à la continuité territoriale.
Jean-François - le 16/02/2015 à 18:49
Je suis résident secondaire à La Cotiniere depuis 30 ans et passe 6 mois de l'année sur l'ile.
Je crois que tout a été dit dans les différents courriers de vos lecteurs.
J'ajouterai que les élus ne se préoccupe pas de savoir si nous sommes sur l'ile à l'année pour nous faire payer les taxes d'enlèvement des ordures.
Je souhaiterais faire part à Mr Massicot et les autre élus, qui on voté ce texte, que pour être inscrit sur les listes électorales d'une ville il suffit de payer des impôts locaux depuis 5 ans.
Aux vu du nombre de résidents secondaires par rapport aux residents principaux, que se passerait t'il si un maximum décidait de voter sur l'ile aux prochaines élections locales?
Certain élu pourrait se retrouver sur un siège ejectable.
Rodde - le 18/02/2015 à 09:59
Comment faire pour faire venir les "sous", sans "les baignes à"?
Et se faire réélire?
Lesser MArc - le 18/02/2015 à 17:36
Je reponds a Bertrand qui a tres bien exposé le role des residents secondaires , les baignes à sous ..dont je fais partie depuis +60 ans...
Aussi je lance l'idee aux autres residents secondaires de creer autour de moi une association des residents secondaires afin de peser dans les debats structurels, environnementaux, defense de cote, defense du patrimone,urbanisme , ordures menageres etc...
Qu'en pensez vous?
A vous lire
Bien à vous
Marc LESSER
Christian - le 19/02/2015 à 18:16
Une pétition est actuellement en ligne contre ce projet - site avaaz.com.

Nous qui sommes considérés comme des étrangers sur l'île (je réside 6 mois par an depuis 45 ans) je propose de faire connaître cette pétition qui a recueilli à ce jour plus de 23000 signatures.
Les résidents secondaires devraient faire leurs courses sur le continent à l'entrée de l'île et on verra le sourire des commençants de l'île !!!!!!!

https://secure.avaaz.org/.../petition/Monsieur_le_President_de_la_Comm...
DELARUE - le 21/02/2015 à 19:51
nous venons depuis des années passer plusieurs semaines de vacances sur l’île que nous aimons beaucoup et respectons beaucoup justement pour la gratuité du pont. nous sommes en pleine négociation pour l'achat d'une maison secondaire dans un premier temps mais avec l'intention d'y finir nos jours et je découvre avec consternation cette discrimination entre résident et ' hors-seins ' en plus de cette taxe scandaleuse qui ne changera absolument rien au problème économique tant il est profond .a moins que le vrai but soit la limitation de la population! message reçu nous allons dans un premier temps stopper les négociations et irons très certainement passer nos prochaines vacances plus loin! nos "dirigeants" n'ont de bon sens que le leur, je me demande combien de temps encore nous allons supporter cela!
JEAN PAUL - le 24/03/2015 à 12:43
Avant de taxer,solution la plus facile,je vous demande d’optimiser vos dépenses de fonctionnement.nos activités professionnelles ne pourraient supporter vos modes de fonctionnement.Autre Sujet: l'Evaluation des valeurs locatives des habitations.Nouvelle taxe ?
RODDE - le 24/03/2015 à 15:37
Pour faire des économies sur votre pont à péage, commencez donc par éteindre les lumières inutiles. pour le reste lorsque vous vous apercevrez que votre mesure fait fuir les clients et que les sous des baignes ne rentrent plus il ne vous restera plus qu'a payer les emprunts et licencier les électeurs que vous aurez embauchés. Vous aurez de la chance si vous parvenez à être réélus.
Stan - le 07/04/2015 à 14:42
En notre qualité de résidents secondaire (à La Brée) nous sommes bien évidemment contre cette mesure discriminatoire.
Je partage par ailleurs tout à fait l'avis de Jean-François Allard au sujet du manque de chaleur (le mot est faible) des iliens à notre égard.
Ils sont pourtant bien contents d'encaisser nos devises !
Thierry - le 31/05/2015 à 20:32
résidents secondaires, je participe comme beaucoup à l'économie de l'ile . devant ce projet j'ai décidé de boycotter ma consol sur l'ile d 'oleron. je viens de faire faire des devis d'artisans sur le continent . cr8560acher sur les touristes et les résidents secondaires doit avoir un cout pour les oleronais qui ne peuvent nous voir . dont acte .
Didier - le 16/06/2015 à 11:27
Je rejoins Marc LESSER pour créer le plus rapidement possible une association pour arrêter ce racket de la communauté de communes de l'Ile d'Oleron.
Résident depuis 12 ans, nous étions bien et heureux mais depuis qqes temps certains décideurs deviennent fous !!!!
Facture de 200 Euros en ramassage de déchets : 30 à 40% plus chers que partout ailleurs. Le traitement et valorisation des déchets n'existe pas car tout est brûlé. Les huiles et peintures sont envoyées en ALLEMAGNE pour traitement. Je connais très bien le dossier de traitement d'ordures ménagères !!!!!! Et en plus le pont payant et puis quoi encore. Il est grand temps de réagir. Debout les baignes à sous !!!!!
Josette Casin - le 27/06/2015 à 19:59
Nous venons sur l'île depuis plusieurs décennies, nous avons suivi son évolution. Nous sommes insulaires sans regrets,(le cas contraire: nous sommes venus, nous serions repartis). Oui il fait bon vivre sur cette île aux oiseaux, si il n'y avait pas de vautours! Les skieurs payent les remontes pentes, nous avons déja payé le bac et le pont, nous recommençons si nécéssaire, notre "paradis" est petit et fragile. Je cite une personne de l'île de Ré "il vaut mieux recevoir un Emir que cent chomeurs professionnels.
Il est trop tard pour reculer, alors STOP

UZEL Philippe - le 06/07/2015 à 21:49
Monsieur le Président.

Nous ne nous élevons pas contre la création d'une taxe pour traverser le pont, mais à qui profite t-elle ?

Pourquoi les résidents dit "secondaires" ne bénéficieraient pas des mêmes avantages que ceux des résidents principaux ?

Nous acquittons les mêmes impôts que les résidents principaux.
A priori, aucun abattement n’est appliqué dans les calculs fiscaux des résidents dits secondaires

Lors de nos fréquentes venues pour se ressourcer sur l’île, nous dépensons (entre restaurants, mini market journalier, vins et spiritueux, sans évoquer le racket de certaines entreprises pour l’entretien de nos maison ou jardins ?)
Nous dépensons beaucoup sur Oléron.

Le bon sens,une vraie concertation vous permettra je l'espère de faire un choix objectif.
Karine - le 20/07/2015 à 19:30
Aux élus qui pensent que l'on peut distinguer les résidents à l'année des propriétaires de résidences secondaires payant taxes et impots comme tout le monde sur l'île, vous ignorez la loi.
Cela s'appelle discrimination. Et dans ce cas, le mouvement des résidents secondaires vous coûtera votre poste et vos résidents qui iront sur le continent où l'on est pas mal non plus. Les agences immobilières pourront mettre la clé sous la porte et les propriétaires partiront pour toujours ! Réfléchissez mais vous ne serez pas longtemps hors la loi....
PEGARD Patrice - le 20/07/2015 à 22:35
Mon Père venait en vacances à ST Trojan avant la guerre puis après guerre débarquant du"Fifi"pour se rendre à la pension "Bagatelle"
Ma mère faisait de même avec sa mère à la pension "Aimée Félicitée" ils ne se connaissaient pas encore mais s'étaient sans doutes croisés!
Dans les années 50 mariés ils décidèrent de revenir sur Oléron puis à ma naissance d'y construire una maison que j'entretiens dorénavant.
Oléron est notre destination de coeur,mes enfants puis mes petits enfants y ont faits leurs premiers pas, leur première baignade.
J'y ai vécu mes premiers émois amoureux!
Nous avons des amis dans l'ile de longue date et c'est toujours avec joie que je les retrouve ainsi que cete ile que j'aime tant.
A force d'impots, de taxes en tout genre nous avons la méchante impression d'etre rançonnés et rarement "intégrés".
Alors cela suffit ,abandonnez cette taxe supplémentaire qui ajoutée aux autres diminue d'année en année notre pouvoir d'achat local et finira par nous forcer le coeur gros à vous quitter.
Oléron était populaire elle devient élitiste!
Serge - le 15/01/2016 à 18:55
Je suis propriétaire d'un mobil home situé sur un camping a St. Georges.
Etant retraité je viens environ 5 à 6 mois par an sur l'île, avec mes petits enfants également. Nous faisons toutes nos courses sur l'île.
Si le pont devient payant et qu'a chaque fois je dois payer la taxe, il nest pas sur que je continue a venir (faire une dizaine d'aller retour )et je crois que beaucoup partiront également.
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Courrier des lecteurs
Lydie Scolaro, propriétaire à Dolus, réagit à notre article concernant l’association «Protégeons la Rémigeasse» dans notre dernier numéro.

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