Dernière minute - N°145 - Mars/Avril 2017
Réponse de la SPPIO à l'éditorial de Claude Fouchier
Monique Vidalenc, présidente de la Société de protection des paysages de l'île d'Oléron (SPPIO), tient à réagir à l'éditorial de Claude Fouchier du n° 145 (mars/avril 2017).
«Monsieur,
Dans votre dernier éditorial, largement consacré au Théâtre d’Ardoise, vous donnez une interprétation de la position de la SPPIO dans cette affaire qui nous oblige à préciser certains points.
Nous vous rappelons que les responsables du Théâtre d’Ardoise n’ont jamais demandé autorisations administratives. Vous n’êtes pas sans savoir que nous ne pouvons porter devant la justice administrative que des décisions administratives. Nous ne pouvions donc pas, dans ce dossier, saisir le tribunal administratif (TA). Soyez assuré que nous n’aurions pas hésité à le faire si cela avait été possible.
Seule la voie pénale était offerte. Vous ne pouvez ignorer que les plaintes déposées par les associations pour des atteintes à l’environnement sont fréquemment classées sans suite. Nous avons donc estimé qu’une intervention des services de l’Etat était la seule possibilité de voir cette affaire aboutir au pénal. Nous pouvons d’ailleurs préciser que si la préfecture n’était pas intervenue nous avions, alors, la possibilité de mettre en cause son refus devant le TA.
La procédure que nous avons retenue visait donc une recherche d’efficacité et ne consistait certainement pas à transmettre une “patate chaude” au préfet.
Nous n’avons jamais hésité à prendre des risques même lorsque certains membres de notre Bureau ont été l’objet de menaces d’une gravité certaine.
Par ailleurs, les affaires que nous soulevons peuvent amener le démission de quelques membres (pour ne donner qu’un exemple la fermeture du parc accrobranches a été regrettée par une personne dont les petits enfants aimaient cette sortie....). Si la perte de quelques adhérents est toujours une déception pour nous, nous serions totalement paralysés si nous devions tenir compte de cette éventualité avant d’engager une action.
Depuis 42 ans, la SPPIO a mené bien des combats et ce dernier ne menace certainement pas la suite de son action grâce à la fidélité de la grande majorité de ses adhérents.»
Monique Vidalenc - Présidente de la SPPIO
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