La Brée-les-Bains - N°101 - Novembre/Décembre 2009
Juste pour la défense de l'environnement
L’avenir
de l’ancienne colonie de vacances de la Seine-Saint-Denis a
été évoqué lors du conseil
communautaire de septembre. L'objectif est l'aménagement
d'un espace uniquement dédié à
l'environnement.
Les élus communautaires ont voté une subvention de 3 200 € à l’association Iodde pour la réalisation de leur projet de création d’un centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE). Il pourrait voir le jour dans l’enceinte de l’ancienne colonie de vacances de Seine-Saint-Denis. «Le département de la Seine-Saint-Denis, explique Jean-Jacques Naud, le maire, a contacté le Conservatoire du littoral pour savoir si les lieux les intéressaient. Le conservatoire a donné un accord à condition que les lieux ne soient pas exploités à des fins commerciales. La mairie n’a pas préempté lors de la vente car même si nous ne voulons pas perdre cet endroit, nous n’avons pas les moyens de l’acquérir uniquement pour en faire un parc. A l’origine, en effet, l’idée du conservatoire était de le remettre à l’état naturel, de raser les bâtiments et d’ouvrir le site au public.» Jean-Jacques Naud a alors fait visiter les lieux à Patrick Moquay, président de la communauté de communes, pour savoir si cette dernière pouvait être intéressée par l’endroit. «Ensemble nous avons envisagé divers scénarios, reprend le maire, sachant qu’il n’est possible de mettre en place que des actions liées à l’environnement. Le président de la communauté de communes a alors envisagé la création d’un Cpie.» Comme le confirme Patrick Moquay, «ce lieu se prête à des projets touchant à l’environnement. Si la création d’un CPIE sous la houlette de Iodde est envisagée, il y a la possibilité sur place d’accueillir d’autres projets, par exemple une base de repli pour les gardes du littoral, une antenne du parc naturel marin, mais aussi une annexe de la communauté de communes… tout est ouvert. En tout cas, il s’agit d’une belle opportunité pour garder ce site ouvert à tous. Actuellement, rien n’est figé. Le conservatoire, dans l’immédiat, renonce à démolir les bâtiments et nous laisse le temps nécessaire à l’élaboration d’un projet d’aménagement.»
Le terrain de plus de 4 hectares est classé en zone AC2, protection des sites et des monuments naturels inscrits, dépendant des bâtiments de France. C’est un espace boisé classé. Il se situe en zone de préemption de périmètres sensibles.
1962 – Le terrain est échangé entre la préfecture de la Seine et les Eaux et Forêts contre un terrain appartenant à l’Office national des forêts de Vendée. Il est alors géré par la direction générale des actions sanitaires et sociales de la préfecture de Paris et est utilisé par des colonies de vacances.
1967 – Un décret de décembre 1967 intègre le terrain dans la liste des biens du département de la Seine avant la réorganisation territoriale de la région parisienne.
1972 – La direction générale de l’action sanitaire et sociale donne son accord pour l’occupation par la commune à titre précaire et révocable qui sollicite alors l’autorisation de créer un terrain de camping.
1973 – Après l’avis de la commission des sites, une dérogation est accordée par décret préfectoral pour la création d’un camping.
De 1972 à 1978 – Le terrain est loué par la commune à l’association d’entraide des pupilles et anciens pupilles de la Seine-Saint-Denis à des campeurs.
1977 – Le département de Paris est déclaré gestionnaire provisoire.
1979 – Le terrain est mis à disposition du comité de gestion des œuvres sociales de la ville de Paris et l’autorisation est alors retirée à la commune.
1980 – Des travaux de modernisation des locaux sont entrepris.
Sur le pays Marennes-Oléron, plusieurs acteurs, que ce soient des associations, des collectivités ou bien encore des individuels, œuvrent pour le développement durable. L’objectif est donc de fédérer l’ensemble de ces personnes autour d’un projet lié à l’environnement en passant par un centre permanent d’initiative pour l’environnement. «Au départ, explique Patrick Moquay, il n’était pas forcément question d’un lieu mais plus d’une fédération d’associations sous l’égide d’Iodde. Puis le Conservatoire du littoral nous a parlé de son envie de racheter l’ancienne colonie. Le deal était simple : nous achetons pour raser sauf si vous avez un projet intéressant, lié à l’environnement, pour le site.» La création d’un CPIE a alors émergé. Ce projet comprend divers volets, avec notamment la mise en réseau des acteurs de l’éducation à l’environnement et au développement durable, et la mise en place de l’observatoire de la diversité.
Les élus communautaires ont voté une subvention de 3 200 € à l’association Iodde pour la réalisation de leur projet de création d’un centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE). Il pourrait voir le jour dans l’enceinte de l’ancienne colonie de vacances de Seine-Saint-Denis. «Le département de la Seine-Saint-Denis, explique Jean-Jacques Naud, le maire, a contacté le Conservatoire du littoral pour savoir si les lieux les intéressaient. Le conservatoire a donné un accord à condition que les lieux ne soient pas exploités à des fins commerciales. La mairie n’a pas préempté lors de la vente car même si nous ne voulons pas perdre cet endroit, nous n’avons pas les moyens de l’acquérir uniquement pour en faire un parc. A l’origine, en effet, l’idée du conservatoire était de le remettre à l’état naturel, de raser les bâtiments et d’ouvrir le site au public.» Jean-Jacques Naud a alors fait visiter les lieux à Patrick Moquay, président de la communauté de communes, pour savoir si cette dernière pouvait être intéressée par l’endroit. «Ensemble nous avons envisagé divers scénarios, reprend le maire, sachant qu’il n’est possible de mettre en place que des actions liées à l’environnement. Le président de la communauté de communes a alors envisagé la création d’un Cpie.» Comme le confirme Patrick Moquay, «ce lieu se prête à des projets touchant à l’environnement. Si la création d’un CPIE sous la houlette de Iodde est envisagée, il y a la possibilité sur place d’accueillir d’autres projets, par exemple une base de repli pour les gardes du littoral, une antenne du parc naturel marin, mais aussi une annexe de la communauté de communes… tout est ouvert. En tout cas, il s’agit d’une belle opportunité pour garder ce site ouvert à tous. Actuellement, rien n’est figé. Le conservatoire, dans l’immédiat, renonce à démolir les bâtiments et nous laisse le temps nécessaire à l’élaboration d’un projet d’aménagement.»
Les dates de l'ancienne colonie de vacances
Le terrain de plus de 4 hectares est classé en zone AC2, protection des sites et des monuments naturels inscrits, dépendant des bâtiments de France. C’est un espace boisé classé. Il se situe en zone de préemption de périmètres sensibles.
1962 – Le terrain est échangé entre la préfecture de la Seine et les Eaux et Forêts contre un terrain appartenant à l’Office national des forêts de Vendée. Il est alors géré par la direction générale des actions sanitaires et sociales de la préfecture de Paris et est utilisé par des colonies de vacances.
1967 – Un décret de décembre 1967 intègre le terrain dans la liste des biens du département de la Seine avant la réorganisation territoriale de la région parisienne.
1972 – La direction générale de l’action sanitaire et sociale donne son accord pour l’occupation par la commune à titre précaire et révocable qui sollicite alors l’autorisation de créer un terrain de camping.
1973 – Après l’avis de la commission des sites, une dérogation est accordée par décret préfectoral pour la création d’un camping.
De 1972 à 1978 – Le terrain est loué par la commune à l’association d’entraide des pupilles et anciens pupilles de la Seine-Saint-Denis à des campeurs.
1977 – Le département de Paris est déclaré gestionnaire provisoire.
1979 – Le terrain est mis à disposition du comité de gestion des œuvres sociales de la ville de Paris et l’autorisation est alors retirée à la commune.
1980 – Des travaux de modernisation des locaux sont entrepris.
Qu’est ce qu’un CPIE ?
Sur le pays Marennes-Oléron, plusieurs acteurs, que ce soient des associations, des collectivités ou bien encore des individuels, œuvrent pour le développement durable. L’objectif est donc de fédérer l’ensemble de ces personnes autour d’un projet lié à l’environnement en passant par un centre permanent d’initiative pour l’environnement. «Au départ, explique Patrick Moquay, il n’était pas forcément question d’un lieu mais plus d’une fédération d’associations sous l’égide d’Iodde. Puis le Conservatoire du littoral nous a parlé de son envie de racheter l’ancienne colonie. Le deal était simple : nous achetons pour raser sauf si vous avez un projet intéressant, lié à l’environnement, pour le site.» La création d’un CPIE a alors émergé. Ce projet comprend divers volets, avec notamment la mise en réseau des acteurs de l’éducation à l’environnement et au développement durable, et la mise en place de l’observatoire de la diversité.
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De Mme Caffin (Isle-Adam), propriétaire à La Brée-les-Bains