Front de mer : le permis d’aménager obtenu
La commune a obtenu l’accord pour le réaménagement du front de mer. Il doit devenir une véritable vitrine de la station balnéaire.
Fin juillet 2013, les élus invitaient la population à découvrir l’avant-projet pour le réaménagement du front de mer. L’objectif pour eux est de faire de ce front de mer une véritable vitrine de la station balnéaire classée qui offre une vue imprenable sur le coureau d’Oléron et le viaduc.
En mai 2012, le cabinet Ponant de Rochefort se voyait confier la maîtrise d’œuvre de cet aménagement. La portion retenue allant du carrefour de la rue de la Poste au boulevard Camille-Chabannes. Soit près de 910 mètres à traiter. «La première grande contrainte pour ce projet qui vient d’obtenir le permis d’aménager est justement l’ensemble des contraintes», souligne Pascal Massicot, le maire. En effet, pour boucler ce dossier il a fallu composer avec le site classé, la loi Littoral, la loi sur l’eau et retraitement des eaux pluviales, le domaine public maritime, Natura 2000. «Ce n’était pas gagné d’obtenir ce permis d’aménager parce que nous étions confrontés à un nombre important de contraintes qui se superposent. Nous avions également beaucoup d’avis à obtenir. Nous avons d’ailleurs tenu compte des remarques des uns et des autres que ce soit celles de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement ou de la commission des sites.» Au final, le réaménagement du front de mer comporte différents changements tels que la mise en sens unique nord-sud vers le centre nautique du coureau d’Oléron. Le retour s’effectuera alors par le boulevard Pierre-Wiehn. Le stationnement ne se fera plus en épi mais de manière longitudinale et cela uniquement du côté des résidences. Une cinquantaine de places seront alors conservées.
Un espace partagé entre les piétons et les cyclistes sera matérialisé au sol. Au chapitre des réalisations on notera des espaces de repos et d’observation du paysage avec de grands bancs en bois, ou encore la végétalisation et la conservation du parapet marquant les années 50.
Le projet pourrait avoisiner les 3 M€ mais l’estimation financière doit être affinée. Prochainement, les appels d’offres seront lancés pour un début des travaux souhaité à la fin de l’année. «D’ici là, il faudra mettre en place le dossier de financement.»
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