La Brée-les-Bains - N°97 - Mars/Avril 2009

Cordon dunaire, rien ne va plus...

Le musoir du cordon dunaire s'est effondré. Les élus attendent une solution pour que ce cordon dunaire donne enfin satisfaction.

 

Iildo97-21a.jpgnquiétude et fatalisme sont de rigueur à la mairie concernant le cordon dunaire. Ce chantier, terminé au lendemain de la saison estivale, et malgré des travaux complémentaires, n’offre toujours pas pleinement satisfaction. Début janvier, le musoir s’est totalement effondré. Comme le confirme Jean-Jacques Naud, le maire, «jusqu’à présent, les mesures prises pour maintenir le cordon en état n’ont pas été efficaces. Il va donc falloir trouver une autre solution comme par exemple ajouter des enrochements. Il faudra également un apport conséquent de sable pour combler cette baie créée par la digue. Le syndicat des pertuis, maître d’œuvre et d’ouvrage, doit prendre les mesures qui s’imposent. Je m’inquiète par rapport aux études faites pour cette réalisation. Au vu du résultat, on peut se demander si l’architecture et l’orientation étaient bien appropriées.» Des interrogations qui avaient été soulevées en leur temps, lors de l'enquête publique, par, notamment, la SPPIO et des riverains. Mais ces légitimes inquiétudes avaient été balayées par le commissaire enquêteur qui estimait alors : «Personnellement, je pense que le projet de création d'un cordon dunaire est un bon projet qui a été longuement et sérieusement étudié. L'étude d'impact me semble très complète, même si aucune simulation sur maquette n'a été faite, et il est certain qu'une plage de sable en pente douce amortira mieux la force de la houle qu'une défense verticale en blocs de rocher ou en acropodes.» (JdP n° 77)

Si le syndicat intercommunal des Pertuis a édifié le cordon, c’est la commune qui doit le gérer et l’entretenir par des apports de sable. Ces apports proviennent du dragage des pièges à sable du port de Saint-Denis-d’Oléron. Une convention doit donc être signée entre les deux communes afin de fixer les modalités d’intervention et d’engagement. Un avant-projet de convention a été présenté aux deux municipalités prenant en compte les apports de sable, de végétaux, les protections et patelages bois à leur charge. La protection des côtes étant financée par le Conseil général.

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