Cordon dunaire, rien ne va plus...
Le musoir du cordon dunaire s'est effondré. Les élus attendent une solution pour que ce cordon dunaire donne enfin satisfaction.
Inquiétude et fatalisme sont
de rigueur à la mairie concernant le cordon dunaire. Ce
chantier, terminé au lendemain de la saison estivale,
et malgré des travaux complémentaires,
n’offre toujours pas pleinement satisfaction.
Début janvier, le musoir s’est totalement
effondré. Comme le confirme Jean-Jacques Naud, le
maire, «jusqu’à présent, les
mesures prises pour maintenir le cordon en état
n’ont pas été efficaces. Il va donc
falloir trouver une autre solution comme par exemple ajouter
des enrochements. Il faudra également un apport
conséquent de sable pour combler cette baie
créée par la digue. Le syndicat des pertuis,
maître d’œuvre et d’ouvrage, doit
prendre les mesures qui s’imposent. Je
m’inquiète par rapport aux études faites
pour cette réalisation. Au vu du résultat, on
peut se demander si l’architecture et
l’orientation étaient bien
appropriées.» Des interrogations qui avaient
été soulevées en leur temps, lors de
l'enquête publique, par, notamment, la SPPIO et des
riverains. Mais ces légitimes inquiétudes
avaient été balayées par le commissaire
enquêteur qui estimait alors :
«Personnellement, je pense que le projet de
création d'un cordon dunaire est un bon projet qui a
été longuement et sérieusement
étudié. L'étude d'impact me semble
très complète, même si aucune simulation
sur maquette n'a été faite, et il est certain
qu'une plage de sable en pente douce amortira mieux la force
de la houle qu'une défense verticale en blocs de rocher
ou en acropodes.» (JdP n° 77)
Si le syndicat intercommunal des Pertuis a édifié le cordon, c’est la commune qui doit le gérer et l’entretenir par des apports de sable. Ces apports proviennent du dragage des pièges à sable du port de Saint-Denis-d’Oléron. Une convention doit donc être signée entre les deux communes afin de fixer les modalités d’intervention et d’engagement. Un avant-projet de convention a été présenté aux deux municipalités prenant en compte les apports de sable, de végétaux, les protections et patelages bois à leur charge. La protection des côtes étant financée par le Conseil général.


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