Brèves d'ici

Les collections des trois musées intercommunaux proviennent, depuis les années 1960, de donations de la population locale. Elles illustrent principalement la vie agraire des insulaires. Ainsi, relativement peu de sources et d’objets témoignent du double visage qui caractérise l’île d’Oléron. Depuis décembre 2010, un groupe de travail est chargé de définir les axes de recherches prioritaires notamment la dimension maritime du territoire. Ainsi un inventaire du patrimoine maritime et plus particulièrement de la pêche en mer est en cours de réalisation. Si vous possédez des documents ou informations, vous pouvez prendre contact avec Vanessa Delmas à la CdC et ainsi contribuer à transmettre aux générations futures la mémoire des gens de mer. Photographies, tableaux et dessins, films, témoignages sonores, cartes postales anciennes, objets de marine, plans de navires, documents papiers anciens sont recherchés.

Rens. CdC, 59 route des Allées à Saint-Pierre — Vanessa Delmas au 05 46 47 93 30

 

Le 10 mai, Olivier Schmit, président de l’Association de sauvegarde du site de Boyardville, sera reçu au ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, par le conseiller spécial auprès de la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet. Cette réunion doit permettre à l’association de présenter l’étude sur la protection du site de Boyardville qu’elle a confiée à Créocean. 

 

Le préfet de Charente-Maritime a décidé de suspendre l’arrêté préfectoral de juillet 2010 réglementant l’accès à la réserve de Moëze-Oléron. Une décision qui avait provoqué la colère des plaisanciers et des pêcheurs de loisirs qui avaient organisé une réunion publique en mars dernier au Château-d’Oléron (JdP n°109).

 

Fin mars, Henri Masse, le préfet, a rencontré Gérald Viaud, président du comité régional de la conchyliculture, pour faire un diagnostic des problèmes rencontrés par les producteurs d’huîtres et adopter une série de mesures pour permettre à la filière de retrouver les conditions d’une croissance durable. La conchyliculture est aujourd’hui fragilisée par une diminution des stocks globaux en raison d’une mortalité exceptionnelle des jeunes huîtres depuis trois ans (JdP n°103 et 107). La situation des conchyliculteurs est aussi menacée par une augmentation des vols dans les bassins de production. Le vol entre professionnels au sein de la filière est une «pratique» dont l’importance suscite inquiétude et mécontentement. En 2010, plus de 22 tonnes d’huîtres ont été volées, soit quatre fois plus qu’en 2009. Cette tendance se confirme en 2011. Dix-huit plaintes ont été enregistrées depuis janvier contre 32 pour l’ensemble de l’année 2010. 

Des mesures de prévention ont été adoptées notamment sous la forme d’une campagne de sensibilisation de l’ensemble des acteurs en direction des touristes, des pêcheurs à pied professionnels et des conchyliculteurs.Plusieurs dispositions répressives ont également été décidées. Les efforts entrepris font apparaître une augmentation des contrôles et des saisies : 155 personnes contrôlées pour 1530 kg d’huîtres saisis en 2010, 119 personnes contrôlées pour 1300 kg d’huîtres saisis au cours du 1er trimestre 2011. 

 

La chenille processionnaire, forme larvaire d’un papillon de nuit, est un ravageur qui s’attaque aux pins. Jusqu’à maintenant, la CdC menait une lutte biologique contre les chenilles processionnaires : un traitement aérien par hélicoptère était effectué avec pulvérisations d’un bio-insecticide. Le dernier traitement de ce type, sur 232 hectares, date de septembre 2010. Ce mode de traitement curatif présente l’inconvénient de ne pas toucher les larves qui pourraient être enfouies dans le sol au stade dormance.La CdC propose aux particuliers de s’équiper en pièges à papillons ou d’acquérir une recharge de phéromone.

Les pièges sont disponibles jusqu’au 13 mai de 9h30 à 12h30 et de 14h à 16h à la communauté de communes, 59 route des Allées à Saint-Pierre. A l’occasion des distributions, le fonctionnement du piège sera expliqué. Une participation de 5€ par piège complet et 2,50 € par recharge sera demandée. Les pièges sont réutilisables d’année en année. Les personnes volontaires pourront contribuer au suivi de l’opération. L’installation des pièges doit impérativement se faire avant la fin du mois de mai.