Ile d'Oléron - N°107 - Novembre/Décembre 2010
Baignades et algues surveillées
La
communauté de communes a lancé deux études.
Une sur les eaux de baignade pour assurer la sécurité
sanitaire des baigneurs et l'autre sur les échouages des
algues vertes.
Lors du conseil communautaire du 22 septembre, les élus oléronais ont missionné la communauté de communes pour la réalisation d'études nécessaires à la définition des profils des eaux de baignade. En effet, afin de veiller à la sécurité sanitaire des baigneurs, une directive européenne relative à la gestion de la qualité des eaux de baignade définit de nouveaux critères de qualité à atteindre à l’horizon 2015 avec l’obligation d’établir, d’ici début 2011, des profils de baignade des eaux des plages. Il s'agit, à partir des analyses d'eau réalisées les années précédentes, de déterminer la qualité moyenne de l'eau et le cas échéant d'élaborer un plan d'action permettant de parvenir à une qualité suffisante. Oléron compte 19 plages référencées dont 18 d'entre elles sont «pré-référencées» en type 1, soit qualité excellente. Une plage, la conche Madame à Saint-Georges, a eu une mauvaise analyse en 2009 et est donc en type 3 (insuffisant). «Cette conche, souligne Patrick Moquay, président de la CdC, a été identifiée comme polluée sans que l’on connaisse l’origine de cette pollution. Des études sont donc nécessaires pour le découvrir.» Une pollution contestée par M. Morandeau, élu de Saint-Pierre, qui estime lui qu’« d’autres plages sur Oléron sont polluées, comme par exemple à Matha». Pour Patrick Moquay, pas question de contester les analyses de la conche Matha et risquer ainsi que la préfecture n’interdise la baignade. La CdC sera chargée de la rédaction du cahier des charges, de la consultation des bureaux d’études techniques et de la restitution auprès des communes. Celles-ci conservant la responsabilité des mesures de gestion et des plans d’actions. La réalisation des profils est chiffrée à 117 208 € avec la possible participation financière de l’agence de l’eau Adour Garonne et du Conseil général.
La CdC a également lancé une étude sur les échouages des algues sur les plages. L’île d’Oléron subit, en effet, chaque année? des échouages d’algues qui envahissent certaines plages. La CdC s’est engagée dans une politique de préservation de l’environnement avec, en particulier, la conservation sur site des algues d’échouages. La commission Gestion du littoral a fait appel au CEVA (Centre d’études et de valorisation des algues) pour une expertise «eutrophisation littorale».
Algues vertes : pas de ramassage systématique
L’objectif est d’anticiper d’éventuels développements d’algues vertes déjà présentes dans la région (sur l'île de Ré et l' île de Noirmoutier). Un diagnostic algues vertes ainsi que la mise en place d’une activité de suivi des phénomènes d’échouages sur le littoral de l’île vont donc être réalisés. L’association Iodde interviendra sur le terrain pour le recueil des données. Cette étude sera complétée par une phase de sensibilisation et d’information réalisée au moyen de panneaux, documents écrits et actions pédagogiques. Le montant de cette action est estimé à 55 032 € et peut prétendre aux aides financières de la part d’un programme Européen, de la Région, de l’agence de l’eau et de l’Aire marine. Les premiers résultats devraient être connus à partir de décembre. «Il semble, explique Patrick Moquay, qu’il y ait eu moins d’algues vertes cet été. Une des finalités de cette étude est d’évaluer les conditions de ramassage. Je ne souhaite pas de ramassage systématique. Il faut un réel problème de santé publique ainsi qu’une gêne de la population pour arriver à cette solution.»
Lors du conseil communautaire du 22 septembre, les élus oléronais ont missionné la communauté de communes pour la réalisation d'études nécessaires à la définition des profils des eaux de baignade. En effet, afin de veiller à la sécurité sanitaire des baigneurs, une directive européenne relative à la gestion de la qualité des eaux de baignade définit de nouveaux critères de qualité à atteindre à l’horizon 2015 avec l’obligation d’établir, d’ici début 2011, des profils de baignade des eaux des plages. Il s'agit, à partir des analyses d'eau réalisées les années précédentes, de déterminer la qualité moyenne de l'eau et le cas échéant d'élaborer un plan d'action permettant de parvenir à une qualité suffisante. Oléron compte 19 plages référencées dont 18 d'entre elles sont «pré-référencées» en type 1, soit qualité excellente. Une plage, la conche Madame à Saint-Georges, a eu une mauvaise analyse en 2009 et est donc en type 3 (insuffisant). «Cette conche, souligne Patrick Moquay, président de la CdC, a été identifiée comme polluée sans que l’on connaisse l’origine de cette pollution. Des études sont donc nécessaires pour le découvrir.» Une pollution contestée par M. Morandeau, élu de Saint-Pierre, qui estime lui qu’« d’autres plages sur Oléron sont polluées, comme par exemple à Matha». Pour Patrick Moquay, pas question de contester les analyses de la conche Matha et risquer ainsi que la préfecture n’interdise la baignade. La CdC sera chargée de la rédaction du cahier des charges, de la consultation des bureaux d’études techniques et de la restitution auprès des communes. Celles-ci conservant la responsabilité des mesures de gestion et des plans d’actions. La réalisation des profils est chiffrée à 117 208 € avec la possible participation financière de l’agence de l’eau Adour Garonne et du Conseil général.
La CdC a également lancé une étude sur les échouages des algues sur les plages. L’île d’Oléron subit, en effet, chaque année? des échouages d’algues qui envahissent certaines plages. La CdC s’est engagée dans une politique de préservation de l’environnement avec, en particulier, la conservation sur site des algues d’échouages. La commission Gestion du littoral a fait appel au CEVA (Centre d’études et de valorisation des algues) pour une expertise «eutrophisation littorale».
Algues vertes : pas de ramassage systématique
L’objectif est d’anticiper d’éventuels développements d’algues vertes déjà présentes dans la région (sur l'île de Ré et l' île de Noirmoutier). Un diagnostic algues vertes ainsi que la mise en place d’une activité de suivi des phénomènes d’échouages sur le littoral de l’île vont donc être réalisés. L’association Iodde interviendra sur le terrain pour le recueil des données. Cette étude sera complétée par une phase de sensibilisation et d’information réalisée au moyen de panneaux, documents écrits et actions pédagogiques. Le montant de cette action est estimé à 55 032 € et peut prétendre aux aides financières de la part d’un programme Européen, de la Région, de l’agence de l’eau et de l’Aire marine. Les premiers résultats devraient être connus à partir de décembre. «Il semble, explique Patrick Moquay, qu’il y ait eu moins d’algues vertes cet été. Une des finalités de cette étude est d’évaluer les conditions de ramassage. Je ne souhaite pas de ramassage systématique. Il faut un réel problème de santé publique ainsi qu’une gêne de la population pour arriver à cette solution.»
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