La Brée-les-Bains - N°143 - Novembre/Décembre 2016

Association syndicale des Proires : tout faire pour préserver son environnement

L’Association syndicale des Proires compte près de 70 propriétaires qui œuvrent pour préserver leur cadre de vie. Ils souhaiteraient utiliser à l’année leurs terrains.

«Nous aimerions être reconnus. Que l’on puisse obtenir l’appellation de hameau et garder nos installations à l’année sur nos terrains même si nous ne souhaitons pas y vivre à l’année.» Pour Jocelyne Ragot, la présidente de l’Association syndicale des Proires, tout doit être mis en œuvre pour conserver cet havre de paix. Créée vers 1995, l’association compte plus de 70 propriétaires de terrains de loisirs enclavés entre le camping d’Antioche et celui du Soleil levant. Face à ces terrains, des maisons sont construites. Une configuration qui fait dire à la présidente qu’ils ne sont pas plus exposés que les autres aux risques de submersion ou d’inondation. «Le but de notre association était de réunir l’ensemble des propriétaires de terrains de loisirs pour faire un collectif et décider de règles pour entretenir et réaliser l’assainissement des parcelles. Depuis, nous n’avons pas dévié de cet objectif et tous les terrains sont viabilisés et très bien entretenus, nous y mettons un point d’honneur.» Et ce n’est pas Chantal Blanchard, le maire, qui dira le contraire. «L’endroit est très très bien entretenu et actuellement des travaux de pluvial sont même réalisés. Le curage des fossés est fait régulièrement pour éviter des problèmes d’inondations.» Et si une parcelle n’est pas entretenue comme il faut, l’association intervient auprès du propriétaire ou après diverses relances fait intervenir les services de la mairie. «Lorsque nous avons acheté ces terrains, reprend la présidente, il n’y avait, ici, que des buissons avec des friches très importantes. Maintenant c’est très bien entretenu pour éviter toute profusion de nuisibles.» L’association s’attelle aussi à l’entretien des fossés pour permettre le ruissellement des eaux. 

Ainsi chaque année, principalement lorsque les beaux jours arrivent, le quartier des Proires reprend vie avec l’arrivée de ces propriétaires pour certains depuis près de 20 ans. «Au fil des années, nous avons créé des liens d’amitié. Nous nous retrouvons ici en famille ou entre amis.» La saison estivale terminée, quelques-uns reviennent épisodiquement pour entretenir les lieux. Entre-temps, personne ne vit à l’année sur place. «La loi ne nous l’autorise pas et ce n’est pas dans notre intention. Cependant, actuellement, nous nous battons pour être reconnu en tant qu’hameau. Cela nous permettrait, notamment, de laisser nos structures d’hébergement sur place. Ce que nous ne pouvons pas faire actuellement. Or, la population ici est vieillissante et il devient compliqué pour certains de tout débarrasser.» Cependant, les nouvelles dispositions du plan local d’urbanisme et les préconisations du plan de prévention des risques naturels ne sont pas favorables à l’installation à l’année. Des préconisations qui pencheraient d’ailleurs même plus vers la fin de ces terrains de loisirs. «Il y a une menace permanente sur nos terrains mais nous prenons les choses et les problèmes au fur et à mesure qu’ils se présentent.» Finalement, le combat de la reconnaissance de l’Association syndicale des Proires est similaire à celui de l’Association des propriétaires de terrains de loisirs en Oléron. «Je suis également adhérente à cette association comme un certain nombre de nos membres. Nous suivons avec attention leurs actions. Nous avons un petit peu d’avance dans la mesure où nous avons tous l’assainissement sur nos terrains. Mais le combat est le même.»

 

 

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