Sommaire du journal N°32 - Mai/Juin 1998

Chers lecteurs,

Il y a des moments où l'on se dit : «La coupe est pleine». Il s'agit de l'affaire de la discothèque "Le Capricorne" que nous avons déjà souvent évoquée dans ce journal. C'est une histoire minime, au regard de problèmes sans doute beaucoup plus graves, mais elle est scandaleuse et instructive, à bien des égards, car elle peut arriver à chacun d'entre nous.
Vous êtes proche voisin d'une cafétéria, c'est le cas de M. et Mme Mézailles, de Versailles, et propriétaires à La Brée. Ce qui ne pose pas de problème jusqu'au jour où la cafétéria décide de se transformer en discothèque. Et c'est là, bien sûr, que les ennuis commencent : bruits et nuisances, presque toute la nuit en saison...
Vous vous étonnez qu'on puisse ouvrir une discothèque sans obéir à des conditions d'insonorisation, de sécurité et d'hygiène qui sont draconiennes... Ce n'est pas le cas de la municipalité de La Brée qui accorde les permis de construire nécessaires à la propriétaire. Permis annulés, bien sûr, par le tribunal administratif de Poitiers. Mais chacun sait qu'il faut des années aux tribunaux pour statuer. Pendant ce temps, la discothèque continue comme si de rien n'était. Mieux ! Le sous-préfet de Rochefort accorde des autorisations d'ouverture tardive, jusqu'à 5h du matin : elles sont annulées par le tribunal administratif. Les quatre dernières annulations viennent d'arriver : elles concernent des arrêtés de 1994 ! 4 ans après... Il faut savoir que, pour prendre sa décision, le sous-préfet s'entoure de divers avis dont ceux du maire et des gendarmes. Ce qui veut dire que le maire et les gendarmes de Saint-Pierre, imperturbablement, ont toujours fait des rapports favorables, en connaissant pourtant les décisions du tribunal. Cela fait aujourd'hui une vingtaine de procès que M. et Mme Mézailles ont intentés en une dizaine d'années, et presque tous gagnés. Et tout cela n'a servi à rien. La discothèque a obtenu un nouveau permis de construire, elle sera peut-être demain en conformité. En attendant, la maison de M. et Mme Mézailles ne vaut plus rien et ils sont prêts à l'abandonner.
Moralité : Ne vous préoccupez pas de la loi ni de la réglementation, avec le temps et des relations bien placées, vous gagnerez.
Triste !

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