Sommaire du journal N°169 - Mars/Avril 2021

Chers lecteurs,
 
Les élus de l’île avaient fini par ne plus y croire : le projet d’éoliennes en mer qu’ils avaient majoritairement approuvé, il y a cinq ans, semblait oublié par l’État. Mais, divine surprise orchestrée par le Premier ministre, Jean Castex, en déplacement au Havre, le 22 janvier : « J’ai décidé de lancer le projet d’un parc éolien en mer sur une zone de 300 km2 au large de l’île d’Oléron. » Et, dans la foulée, le Premier ministre saisissait la Commission nationale du débat public qui considérait, le 3 février, le débat nécessaire parce que « les enjeux et impacts socio-économiques et environnementaux attachés à ce projet sont majeurs et d’intérêt national ». Les dés sont donc jetés.
Mais la construction d’un tel parc, qui devrait fournir en électricité le double des besoins de la Charente-Maritime, n’est pas pour demain. On parle de sept ans. 
En attendant, les prises de position, qu’on lira dans ce journal, se multiplient et il est certain que les recours contre le projet vont fleurir devant le Conseil d’État, comme le prévoit le patron de Wpd France, spécialiste des énergies renouvelables et candidat aux appels d’offres, qui avait rencontré les élus oléronais dès 2013. Ce dernier regrette d’ailleurs que le chiffre de 300 km2 ait été évoqué alors que l’emprise de la zone, sur laquelle il s’était entendu avec les élus oléronais, devrait plutôt se situer entre 50 et 100 km2.
Notons qu’une taxe sur les éoliennes maritimes est instituée au profit des communes du littoral concernées, à hauteur de 50 %, 35 % de la taxe allant aux comités de pêches, 10 % à l’Office central pour la biodiversité et 5 % à la Société nationale des sauveteurs en mer. 
 
Claude Fouchier
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