Sommaire du journal N°115 - Mars/Avril 2012

 

Chers lecteurs,

«Un grand gâchis de dépenses publiques...» Tel est le constat amer que dresse Olivier Schmitt, président de l’association pour la sauvegarde du site de Boyardville, deux après la tempête Xynthia. La raison en est que les services de l’Etat ont appliqué, à la lettre, la décision du président de la République survolant la côte vendéenne dramatiquement touchée : il fallait démolir ! On sait ce qu’il en coûte aux préfets de ne pas suivre les ukases de l’actuel président de la République : ils sont «virés» comme des vauriens. Alors ils s’exécutent pour sauver leur poste, même si c’est, comme ici, au détriment des deniers publics... Telle est la triste réalité dans notre pays qui est, selon les propos d’un humoriste, «la seule monarchie au monde qui élit son roi», et qui emprunte aujourd’hui un million d’euros par minute.

Dans le cas de Boyardville, l’Etat a déjà dépensé 17 millions d’euros pour acheter des maisons qui ne devaient pas être «éliminées» selon les normes actuelles décrétées par la préfecture ! Même chose à la Perrotine où l’Etat va peut-être rétrocéder des maisons rachetées alors qu’elles sont aujourd’hui sorties des «zones de solidarité» mais à condition de n’y loger personne !

Bref, arrêtons-là ! On lira notre article dans ce journal.

Les collectivités locales, dont il est vrai que certaines ont dépensé sans compter ces dernières années, apprennent à se serrer la ceinture. Les banques ne veulent plus leur prêter à des taux auxquels elles étaient habituées ne les jugeant plus rentables... On estime à quelque 20 milliards d’euros les besoins en investissements des collectivités locales pour 2012. Le gouvernement a fait débloquer d’urgence 5 milliards à la Caisse des dépôts avant que soit mise en place, en mai prochain, une nouvelle banque des collectivités pilotée par la Caisse des dépôts et la Banque postale. Les établissements financiers viennent par ailleurs de décider d’octroyer environ 10 milliards de nouveaux crédits. Restera à trouver quelque 5 milliards qui sont indispensables quand on sait que l’investissement public est assuré à 70 % par les collectivités territoriales.

Claude Fouchier

 

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De Jean-Pierre Milpied [Mailly-la-Ville], propriétaire à La Brée, par email, concernant l’article «Il y a 70 ans, la libération de l’île d’Oléron» (JdP n° 133)

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