Dernière minute - N°149 - Novembre-Décembre 2017

Les explications de D. Bussereau concernant le droit départemental de passage sur le pont d'Oléron

Lors d’une conférence de presse à la Maison de la Charente-Maritime mardi 12 décembre, Dominique Bussereau, président du Département de la Charente-Maritime, a expliqué pourquoi il avait retiré la délibération pour l’instauration d’un droit départemental de passage sur le pont d’Oléron.

« J’ai fait le tour des différents groupes politiques du Département et il n’y avait pas de majorité sur la question. Rien ne sert de présenter un rapport qui ne sera pas voté. Les esprits ne sont pas prêts sur ce dossier. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne sera pas présenté une autre fois dans les mois ou années à venir. »

Dominique Bussereau a souligné qu’il aurait aimé que le référendum ait lieu pour avoir une connaissance précise de l’avis de la population et pas seulement des élus. Conscient de la déception de la majorité des maires de l’île d’Oléron, il devrait les rencontrer dans le courant du premier trimestre 2018 pour faire le point avec eux.

Il a profité de cette conférence de presse pour rappeler que le Département n’oubliait pas Oléron avec notamment 46 M€ pour le projet du port de La Cotinière. Il a aussi taclé le communiqué de presse rageur de Pascal Massicot, président de la Communauté de communes de l’île d’Oléron : « Si ceux qui s’énervent avaient fait plus campagne auprès des élus départementaux, quel que soit leur bord politique, pour expliquer leurs arguments, on n’en serait peut-être pas là. »

Commentaires des internautes
Coudret Françoise - le 12/12/2017 à 16:57
Merci Mr Bussereau et à tous les élus qui sont contre le péage. Cela évitera la mort des commerces de l'ile d'oléron. Enfin, une bonne décision
Couillaud - le 12/12/2017 à 20:32
Merci Mr Bussereau, pour les propriétaires résidents secondaires qui étaient bien mis a l'écart du projet, en oubliant qu'ils payent des impôts sur l'île au même titre que les résidents a l'année.
Gerald Soudier - le 12/12/2017 à 21:45
Entierement d accord avec le commentaire precedent, tres sage decision
Jean Pigeot - le 13/12/2017 à 05:56
Il reste maintenant à expliquer aux électeurs (et contribuables) de Dominique Bussereau qu'ils vont devoir mettre la main à la poche pour payer les très lourds travaux en cours sur le pont et les plus lourds encore à venir. Les touristes éloignés qui composent ici le contingent des opposants au péage peuvent se réjouir : pour eux, la gratuité demeure. Pas pour les autochtones.
Kronert - le 13/12/2017 à 07:14
Cela ne changera rien pour les charentais maritimes, le pont a toujours été financé par leurs impôts. Je suis heureuse de ce délai de réflexion supplémentaire car je pense que les autochtones auraient été privés de la visite de leurs proches et amis du continent, et je ne parle pas de la perte financière pour les commerçants et prestataires du tourisme.
Philippe Couteau - le 13/12/2017 à 10:10
Le pont d'Oléron (au même titre que celui de ré) fait partie de ce qu'on appeler la continuité territoriale, il a été payé et entretenu par le contribuable et le sera encore. Il a été payant y compris pour les insulaires pour amortir son coût et ce pendant des années. A mon sens et je sais bien que l'on a besoin d'argent, il y a bien d'autres moyens comme des taxes de séjour augmentées pour récupérer des fonds nécessaires à l'entretien du pont et à la création de pistes cyclables etc... de plus cette augmentation de taxe de séjour ne coûte rien à encaisser puisque c'est un calcul technique et donc par le fait n'engendre aucun frais particulier.A ceux qui diront que cette taxe ne peut servir légalement à améliorer des structures sur Oléron je leur répondrais volontiers qu'une loi valide le lundi peut se changer le mardi, on a déjà vu des précédents en la matière, maintenant je ne suis pas un spécialiste des lois. Je crois surtout que ce serait plus malin, moins coûteux et cela ne pénaliserait pas la libre circulation de tous et n'irait pas créer d'antagonisme entre différentes parts de nos territoires. Tout cela n'est que mon modeste avis et pensez que je ne suis pas un spécialiste en la matière aussi je vous prie d'y avoir quelque indulgence
mira - le 13/12/2017 à 18:51
en ce qui concerne le péage il fallait si j ai bien compris récupérer les plaques d immatriculation des voitures par lecture automatisée sans cabine de péage.
comment alors distinguer résidents principaux des autres ? comment percevoir le péage?
cette lecture automatisée n' est elle pas une intrusion dans la vie privée ,est elle autorisée par la loi informatique et liberté ? n y a t il pas des précédents refusés qui font jurisprudence ? Les conseils territoriaux sont ils habilités à récupérer ainsi des informations informatisées ?
Bref tout ceci était il bien réfléchi, N'y avait il pas des risques de procédures judiciaires ?
Personne n' a parlé de tout cela .
Mr Massicot n' a t il aucune imagination et n' a t il comme proposition que de punir les résidents secondaires et les touristes ?
Tout cela est bien triste .Ségregation ,elitisme discrimination .....irresponsabilité , facilité , voilà quelques mots qui me viennent à l esprit ..

Papi & Mamie retraités - le 14/12/2017 à 02:02
Bonjour. Enfin une sage décision ! Habitant un autre département français, mais ayant nos enfants et nos petits-enfants qui habitent sur l'île d'Oléron, est il normal, alors que nous sommes avec de modestes retraites, que nous devions payer le droit d'aller voir nos enfants et nos petits-enfants ??? - Politiques réfléchissez aux conséquences de vos actes !
Jeannot - le 15/12/2017 à 17:07
Au décompte de ma taxe d'habitation, je constate que les résidences secondaires paient des taxes supplémentaires, c'est écrit en toutes lettres. Alors pourquoi chercher à taxer plus! je pense que c'est une sage décision.
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