Grand-Village - N°158 - Mai/Juin 2019

La rénovation de la chapelle, l’œuvre de bénévoles

Une petite dizaine de retraités attachés à leur commune ont redonné à la chapelle son lustre inaugural.

La chapelle Saint-Joseph date de la fin du xixe siècle. Elle a été officiellement bénie le 5 juin 1889 (lire notre numéro précédent). A la fin des années 1990 et au début des années 2000, des chantiers avaient déjà pris soin des façades de la chapelle de Grand-Village. Près de 20 ans plus tard, c’est un groupe de bénévoles qui s’y est à nouveau attelé. Depuis le 16 avril dernier, ils travaillent à offrir une troisième jeunesse à la chapelle.

Didier Massé fait partie de ces retraités à qui la commune a confié la restauration des murs extérieurs de sa chapelle : une sacrée économie pour les finances municipales ! Et un dévouement collectif qui n’est nullement motivé par des croyances religieuses. C’est davantage l’amour de leur commune et de son patrimoine qui réunit ces bénévoles travaillant «dans une bonne ambiance».

Ils sont entre six et neuf à s’être relayés durant près d’un mois au chevet des pierres de la chapelle. Didier Massé explique le fonctionnement du petit groupe tout en prenant grand soin d’expliquer qu’il n’en est nullement le responsable. «C’est une coopérative de bonne volonté», sourit ce maçon à la retraite. Ils ne sont que deux parmi ces volontaires à avoir travaillé dans le bâtiment. Et à écouter Didier Massé, ce n’est pas forcément un avantage, tant l’activité de notre petit groupe diffère de la maçonnerie contemporaine. «Pour restaurer les murs extérieurs, nous sondons chaque pierre, remplaçons chaque élément défectueux et, surtout, nous refaisons tous les joints. Le travail de la pierre de taille n’a rien à voir avec les méthodes de travail que nous avons dans le bâtiment», détaille Didier Massé.

Le petit groupe de bénévoles n’avançait pas dans l’inconnu puisque déjà, en 2018, ils avaient procédé au même exercice sur la partie gauche de la chapelle (quand on se place face à l’entrée). Cette année, c’est l’autre façade qui a occupé la petite dizaine de retraités. Joints à la fin du mois d’avril, ils espéraient mettre à profit la présence d’une nacelle (louée par la commune) au cours de la première semaine de mai pour refaire le clocher et tenter de remettre en service la cloche. Si vous l’entendez carillonner, vous saurez qu’ils y sont parvenus.

 

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